L’objectif de l’OFSEP est d’être un outil épidémiologique de la sclérose en plaques (SEP) à destination de la communauté scientifique française et internationale. Cet outil doit permettre de répondre à des nombreuses questions sur les causes et les mécanismes de la SEP, les facteurs pronostiques et l’évolution de la maladie, l’efficacité et la sécurité des médicaments, l’impact de la maladie sur les individus et la société...
Des femmes plutôt jeunes
La SEP atteint majoritairement les femmes (71,6 %), son âge d’apparition se situe le plus souvent entre 20 et 39 ans (63,1 %) et elle débute dans 89 % des cas par une poussée.
La moitié des patients ont été suivis pendant plus de 11 ans et 25 % pendant plus de 19 ans. Concernant le rythme de suivi au 15 décembre 2015 :
– 50 % des patients ont été revus pour la dernière fois en consultation au cours des quatre dernières années ;
– 25 % lors de la dernière année ;
– 25 % n’ont pas été revus depuis dix ans ou plus.
Une maladie évolutive
La répartition entre les différentes formes de la maladie est très liée à la durée de la maladie, compte tenu du caractère évolutif de cette dernière : au 15 décembre 2015, on observe que les syndromes cliniquement isolés sont très fortement représentés au début de la maladie, mais que leur nombre diminue avec le temps, lorsque les patients présentent de nouvelles poussées et évoluent vers une forme récurrente-rémittente.
De même, les SEP récurrentes-rémittentes diminuent avec la durée de la maladie car de plus en plus de patients évoluent vers une forme secondairement progressive.
Parmi les patients ayant une forme récurrente-rémittente :
– 25 % ont une seconde poussée dans l’année suivant la première ;
– 50 %, 1,7 an après ;
– 25 % après quatre ans.
Près de la moitié des patients (46,5 %) ont une atteinte des voies longues (troubles de la marche ou de l’équilibre, troubles moteurs, sensitifs, troubles sexuels, de la miction et de la défécation). La névrite optique isolée est le seul symptôme de début de la maladie dans 18,0 % des cas et 18,5 % des patients ont une atteinte multisites lors du premier épisode de la maladie.
Des traitements tributaires de la forme clinique
Parmi les patients ayant un syndrome cliniquement isolé (9,2 %), près de la moitié (43,7 %) ne reçoivent aucun traitement de fond. Les patients traités le sont principalement (46,5 %) avec des traitements de première ligne.
Chez les patients présentant une forme récurrente-rémittente (61,3 %), près d’un quart (23,2 %) ne reçoivent aucun traitement de fond. Les traitements de première ligne sont les plus utilisés (40,2 %), devant les traitements de deuxième ligne (31,9 %).
Une majorité des patients ayant une forme secondairement progressive (19,6 %) ne reçoivent pas de traitement de fond (55,2 %) et 25 % des traitements prescrits sont hors AMM pour la SEP.
Enfin, les patients ayant une forme progressive d’emblée (9,8 % sont les moins traités puisque 65,1 % d’entre eux ne reçoivent aucun traitement et moins d’un quart sont traités par des médicaments hors AMM.
L’ouverture de nouveaux centres préleveurs et la rationalisation des processus internes ont conduit à une augmentation exponentielle du nombre de prélèvements qui devrait permettre de disposer d’environ 400 prélèvements à la fin de l’année 2016.
Ce n’est qu’un début...
Dans le futur, une plate-forme nationale sécurisée permettra la mise en relation en temps réel des données cliniques recueillies avec EDMUS, des IRM stockées dans Shanoir (plate-forme Sharing NeuroImaging Resources) et des données de suivi des stocks des échantillons centralisés au sein de Tk® (logiciel de gestion des échantillons biologiques open source). Cette plate-forme aura pour objectif d’améliorer la recherche clinique, mais aussi la prise en charge des patients (www.ofsep.org/fr/).
Des femmes plutôt jeunes
La SEP atteint majoritairement les femmes (71,6 %), son âge d’apparition se situe le plus souvent entre 20 et 39 ans (63,1 %) et elle débute dans 89 % des cas par une poussée.
La moitié des patients ont été suivis pendant plus de 11 ans et 25 % pendant plus de 19 ans. Concernant le rythme de suivi au 15 décembre 2015 :
– 50 % des patients ont été revus pour la dernière fois en consultation au cours des quatre dernières années ;
– 25 % lors de la dernière année ;
– 25 % n’ont pas été revus depuis dix ans ou plus.
Une maladie évolutive
La répartition entre les différentes formes de la maladie est très liée à la durée de la maladie, compte tenu du caractère évolutif de cette dernière : au 15 décembre 2015, on observe que les syndromes cliniquement isolés sont très fortement représentés au début de la maladie, mais que leur nombre diminue avec le temps, lorsque les patients présentent de nouvelles poussées et évoluent vers une forme récurrente-rémittente.
De même, les SEP récurrentes-rémittentes diminuent avec la durée de la maladie car de plus en plus de patients évoluent vers une forme secondairement progressive.
Parmi les patients ayant une forme récurrente-rémittente :
– 25 % ont une seconde poussée dans l’année suivant la première ;
– 50 %, 1,7 an après ;
– 25 % après quatre ans.
Près de la moitié des patients (46,5 %) ont une atteinte des voies longues (troubles de la marche ou de l’équilibre, troubles moteurs, sensitifs, troubles sexuels, de la miction et de la défécation). La névrite optique isolée est le seul symptôme de début de la maladie dans 18,0 % des cas et 18,5 % des patients ont une atteinte multisites lors du premier épisode de la maladie.
Des traitements tributaires de la forme clinique
Parmi les patients ayant un syndrome cliniquement isolé (9,2 %), près de la moitié (43,7 %) ne reçoivent aucun traitement de fond. Les patients traités le sont principalement (46,5 %) avec des traitements de première ligne.
Chez les patients présentant une forme récurrente-rémittente (61,3 %), près d’un quart (23,2 %) ne reçoivent aucun traitement de fond. Les traitements de première ligne sont les plus utilisés (40,2 %), devant les traitements de deuxième ligne (31,9 %).
Une majorité des patients ayant une forme secondairement progressive (19,6 %) ne reçoivent pas de traitement de fond (55,2 %) et 25 % des traitements prescrits sont hors AMM pour la SEP.
Enfin, les patients ayant une forme progressive d’emblée (9,8 % sont les moins traités puisque 65,1 % d’entre eux ne reçoivent aucun traitement et moins d’un quart sont traités par des médicaments hors AMM.
L’ouverture de nouveaux centres préleveurs et la rationalisation des processus internes ont conduit à une augmentation exponentielle du nombre de prélèvements qui devrait permettre de disposer d’environ 400 prélèvements à la fin de l’année 2016.
Ce n’est qu’un début...
Dans le futur, une plate-forme nationale sécurisée permettra la mise en relation en temps réel des données cliniques recueillies avec EDMUS, des IRM stockées dans Shanoir (plate-forme Sharing NeuroImaging Resources) et des données de suivi des stocks des échantillons centralisés au sein de Tk® (logiciel de gestion des échantillons biologiques open source). Cette plate-forme aura pour objectif d’améliorer la recherche clinique, mais aussi la prise en charge des patients (www.ofsep.org/fr/).
Article précédent
L’algorithme, futur bras droit du médecin ?
Article suivant
Alcool cherche généraliste
L’atout télémédecine
Patients fragiles et pré-fragiles : mission prévention
Les nouvelles recommandations de la SPLF
Les objets connectés vont-ils vraiment « révolutionner » la santé ?
Femmes à couper le souffle
Protection masculine ou manque de sensibilisation ?
Le serment de Galien et ses ancêtres
Un SESAM pour apprendre la médecine
Une nouvelle ère thérapeutique
Galien : J – 10
Le cerveau du cerveau
Les Européens à cœur ouvert
Regards sur l’œil du diabétique
Le cœur high-tech
Quand la réalité dépasse la fiction
PDA cherche cadre réglementaire
Des barrières de sécurité
La peau en danger
La BPCO tue 5 fois plus que la route
Une révolution dans le monde de la pharmacie
Deux types dans le viseur !
Les patients diabétiques bientôt tous connectés ?
À la recherche d’antalgiques puissants et bien tolérés
Le rouge de la honte
Galien : la comparaison « Nobel »
HTA : peut mieux faire
De la magic bullet au nanomédicament
Imaginer la cardiologie de demain…
Un leitmotiv : arriver à la « Aids-Free Generation »
Les clés d’une prise en charge optimale
Cap or
Ces cinq années qui ont permis de dompter l'hépatite C
Une révolution annoncée : voir au lieu d’écouter
La révolution du microbiote intestinal
Dix ans après : de plus en plus de champs thérapeutiques concernés
FODMAPs : une hypothèse qui fermente
Création du DU « e-santé et médecine connectée »
Le bébé en danger
Des avancées continues
Une arme de pointe en milieu carcéral
L’algorithme, futur bras droit du médecin ?
L’OFSEP : plus de 45 000 patients français à la loupe
Alcool cherche généraliste
Les médecines non conventionnelles à l’étude
Claude Galien, père de la pharmacie
De la fibrillation atriale à l’accident vasculaire cérébral
L'ado a rendez-vous avec la sexualité
L’école avec un grand H
Une avalanche de biomédicaments en rhumatologie
Roland Mehl, père du prix Galien
Menace intérieure sur la peau
Une décennie de révolution
Des données big data à l’immunothérapie dans l’asthme sévère
La montée en puissance des algorithmes
Lever les derniers freins
La peau… à rude épreuve !
Des pansements toujours plus intelligents
Les recommandations mises à jour
Les cinq cancers et l’hépatite C concernés
L’axe cerveau-peau
Quelles vaccinations ?
Zebda, Lhermitte, Garou et les autres
L’odyssée des AOD
Officines : 4 millions de personnes par jour
Les CeGIDD, une approche globale de la santé sexuelle
Big data : code en stocks
Zika : quand la peur permet d’éviter le danger
Lifting dans la gastro-entérite de l’enfant
Les biosimilaires arrivent en force
Maladie d’Alzheimer et syndromes apparentés
La ville sous le signe du cancer
Les nouveaux traitements en ligne de mire
Galien : les derniers crus
Traits de plume
Lombalgie : l’enjeu de la chronicisation
Les quatre de saison
Un passage exaucé par les aumôniers hospitaliers
Grippe : restaurer la confiance
L’homme trahi par sa prostate
La mauvaise e-réputation : prudence et vigilance
L’ASIP propose un guide aux éditeurs de logiciels
Nouveautés d’aujourd’hui, visions d’avenir
Une sécurité obligée
Couvrez cette peau…
Un rôle majeur dans l’organisation des soins
Passer de la cure au care – du soin à l’accompagnement
Alzheimer : des ateliers pour stimuler les patients
Il était une fois le Galien… Le tour du monde en 45 ans
Une évolution technologique fulgurante
Panser… demain !
Le LDL-cholestérol, une cible à privilégier
L’alcool, le fléau de l’hospitalisation
Une recherche clinique tous azimuts
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques