Né en France, le prix Galien est en passe de devenir Brésilien, Chinois et Australien d’adoption… « La mondialisation est en marche », explique
au « Quotidien » le fondateur du prix Galien, Roland Mehl.
Ouvrons l’album Galien à sa première page. Juin 1970, naissance du bébé Galien. Qui pousse bien. À 12 ans, l’ado Galien est animé d’une soif d’aller voir ailleurs comment ça se passe : en 1982, il franchit sa première frontière (Belgique), puis une autre (Luxembourg). Le virus des voyages qui l’a saisi ne le quittera pas. En 1984, on le retrouve au pays de Goethe. Puis outre-Manche en 1988. Chaque année, il plante sa médaille ailleurs en Europe : le voici en Italie (1989), puis en Espagne (1990), au Portugal (1991), aux Pays-Bas (1992).
À 23 ans, le vieux continent ne lui suffit plus. C’est le grand saut vers l’Amérique du Nord : en 1993, il atterrit au Canada où il pose ses valises pour quelques années. Puis, le grand voyageur se réveille, franchit l’Atlantique d’ouest en est pour la Suisse en 2001, puis d’est en ouest en 2007 pour gagner les États-Unis, puis à nouveau plein est en 2012 pour essaimer en Pologne, en Israël et en Grèce. Puis en Russie et au Maghreb un an plus tard. Et ce n’est pas fini : « Pour le futur proche, des projets sont avancés vers le Brésil, la Chine, l’Australie et Singapour », explique Roland Mehl.
Le passeport du prix Galien devient « Européen » en 1990 : un prix Galien Europe est en effet créé en 1990 pour permettre à tous les pays partenaires d’élire « le lauréat des lauréats », les vainqueurs des deux années précédentes entrant en compétition. Il est remis pour la première fois à Paris en 1991, puis à Bruxelles en 1992 et à Berlin en 1994.
Avec l’intégration du Canada, le prix Galien Europe devient le prix Galien International. C’est sous ce titre que se déroule, à Londres, une manifestation considérée, par la communauté scientifique, comme un « prix Nobel du médicament », en 1996. Les suivantes ont lieu à Paris (1999), Montréal (2000), Madrid (2002), Lisbonne (2004), Zurich (2006), Berlin (2008), New York (2010), Lyon (2012) et Monaco (2014).
Le prix Galien a maintenant 45 ans. Bien décidé à surprendre encore.
Dr Emmanuel de Viel
au « Quotidien » le fondateur du prix Galien, Roland Mehl.
Ouvrons l’album Galien à sa première page. Juin 1970, naissance du bébé Galien. Qui pousse bien. À 12 ans, l’ado Galien est animé d’une soif d’aller voir ailleurs comment ça se passe : en 1982, il franchit sa première frontière (Belgique), puis une autre (Luxembourg). Le virus des voyages qui l’a saisi ne le quittera pas. En 1984, on le retrouve au pays de Goethe. Puis outre-Manche en 1988. Chaque année, il plante sa médaille ailleurs en Europe : le voici en Italie (1989), puis en Espagne (1990), au Portugal (1991), aux Pays-Bas (1992).
À 23 ans, le vieux continent ne lui suffit plus. C’est le grand saut vers l’Amérique du Nord : en 1993, il atterrit au Canada où il pose ses valises pour quelques années. Puis, le grand voyageur se réveille, franchit l’Atlantique d’ouest en est pour la Suisse en 2001, puis d’est en ouest en 2007 pour gagner les États-Unis, puis à nouveau plein est en 2012 pour essaimer en Pologne, en Israël et en Grèce. Puis en Russie et au Maghreb un an plus tard. Et ce n’est pas fini : « Pour le futur proche, des projets sont avancés vers le Brésil, la Chine, l’Australie et Singapour », explique Roland Mehl.
Le passeport du prix Galien devient « Européen » en 1990 : un prix Galien Europe est en effet créé en 1990 pour permettre à tous les pays partenaires d’élire « le lauréat des lauréats », les vainqueurs des deux années précédentes entrant en compétition. Il est remis pour la première fois à Paris en 1991, puis à Bruxelles en 1992 et à Berlin en 1994.
Avec l’intégration du Canada, le prix Galien Europe devient le prix Galien International. C’est sous ce titre que se déroule, à Londres, une manifestation considérée, par la communauté scientifique, comme un « prix Nobel du médicament », en 1996. Les suivantes ont lieu à Paris (1999), Montréal (2000), Madrid (2002), Lisbonne (2004), Zurich (2006), Berlin (2008), New York (2010), Lyon (2012) et Monaco (2014).
Le prix Galien a maintenant 45 ans. Bien décidé à surprendre encore.
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Maladie d’Alzheimer et syndromes apparentés
La ville sous le signe du cancer
Les nouveaux traitements en ligne de mire
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L’homme trahi par sa prostate
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Couvrez cette peau…
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Passer de la cure au care – du soin à l’accompagnement
Alzheimer : des ateliers pour stimuler les patients
Il était une fois le Galien… Le tour du monde en 45 ans
Une évolution technologique fulgurante
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Le LDL-cholestérol, une cible à privilégier
L’alcool, le fléau de l’hospitalisation
Une recherche clinique tous azimuts
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Un comportement suspect
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