L'incidence de l'infection par le VIH est inchangée depuis 2003, mais les jeunes se protègent moins des IST, les adolescentes sont peu vaccinées contre le virus HPV, tandis que le taux d'IVG est stable depuis 2006 pour la tranche d'âge de 15 à 49 ans.
VIH et IST : un étudiant sur trois ne se protège pas !
En 2000, 50 % seulement des 16-30 ans s'estimaient bien informés sur les IST, contre 88,5 % en 2013 et pourtant... ces infections ne cessent d'augmenter (sauf celle à VIH qui touche environ 1000 jeunes de moins de 25 ans tous les ans) :
– Depuis 1999, + 10 % de dépistages sont positifs à Chlamydia chez les femmes de 18 à 25 ans.
– Le nombre de cas de syphilis a augmenté de 300 en 2004 à 850 en 2012.
– + 52 % d'infections à gonocoque entre 2008 et 2009.
Mais, selon une étude de la Smerep** (2014), près d'un étudiant sur trois ne se protège pas ! Croyances tenaces, fausses idées reçues, amalgame entre protection vis-à-vis des IST et contraception... sans compter que beaucoup de jeunes pensent que « ça n'arrive qu'aux autres » et que l'alcoolisation du week-end entraîne une diminution de la vigilance et, par conséquent, des rapports protégés (1). Dans ce domaine, le médecin généraliste a donc un rôle crucial de prévention auprès des adolescents et doit poser des questions aux jeunes sur leur sexualité, comme sur leur consommation d'alcool et de tabac... en n'hésitant pas à renouveler les messages. Facile à dire, mais pas toujours à faire !
Vaccin anti-HPV : à proposer aux jeunes filles dès 11 ans (2)
La vaccination des jeunes filles contre le HPV a été mise en place en 2007 et la couverture vaccinale des jeunes filles françaises, faible au départ, ne fait que diminuer : la couverture vaccinale à 3 doses à 16 ans est passée de 22 % en 2009 à 13,7 % en 2015. Pourtant, l'efficacité du vaccin est démontrée, puisqu'il prévient :
– de 60 à 80 % des condylomes ou verrues génitales ;
– d’environ 90 à 95 % des lésions précancéreuses de haut grade dues aux HPV 16 et 18.
Deux vaccins existent avec des schémas vaccinaux quelque peu différents et ils ne sont pas interchangeables.
Vaccin quadrivalent :
– Entre 11 et 13 ans révolus : deux doses espacées de 6 mois.
– Entre 14 et 19 ans révolus : trois doses administrées selon un schéma 0, 2 et 6 mois.
Vaccin bivalent :
– Entre 11 et 14 ans révolus : deux doses espacées de 6 mois.
– Entre 15 et 19 ans révolus : trois doses administrées selon un schéma 0, 1 et 6 mois.
* CeGIDD : Centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic des infections par le virus de l’immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles.
** Smerep : Société mutualiste des étudiants de la région parisienne.
(1) http://epjt.fr/jeunes-et-risque-ist-sida
(2) http://www.lecrips-idf.net/miscellaneous/decryptage-vaccination-papillo…
(3) http://www.injep.fr/sites/default/files/documents/fr36_grossesses_ado.p…
VIH et IST : un étudiant sur trois ne se protège pas !
En 2000, 50 % seulement des 16-30 ans s'estimaient bien informés sur les IST, contre 88,5 % en 2013 et pourtant... ces infections ne cessent d'augmenter (sauf celle à VIH qui touche environ 1000 jeunes de moins de 25 ans tous les ans) :
– Depuis 1999, + 10 % de dépistages sont positifs à Chlamydia chez les femmes de 18 à 25 ans.
– Le nombre de cas de syphilis a augmenté de 300 en 2004 à 850 en 2012.
– + 52 % d'infections à gonocoque entre 2008 et 2009.
Mais, selon une étude de la Smerep** (2014), près d'un étudiant sur trois ne se protège pas ! Croyances tenaces, fausses idées reçues, amalgame entre protection vis-à-vis des IST et contraception... sans compter que beaucoup de jeunes pensent que « ça n'arrive qu'aux autres » et que l'alcoolisation du week-end entraîne une diminution de la vigilance et, par conséquent, des rapports protégés (1). Dans ce domaine, le médecin généraliste a donc un rôle crucial de prévention auprès des adolescents et doit poser des questions aux jeunes sur leur sexualité, comme sur leur consommation d'alcool et de tabac... en n'hésitant pas à renouveler les messages. Facile à dire, mais pas toujours à faire !
Vaccin anti-HPV : à proposer aux jeunes filles dès 11 ans (2)
La vaccination des jeunes filles contre le HPV a été mise en place en 2007 et la couverture vaccinale des jeunes filles françaises, faible au départ, ne fait que diminuer : la couverture vaccinale à 3 doses à 16 ans est passée de 22 % en 2009 à 13,7 % en 2015. Pourtant, l'efficacité du vaccin est démontrée, puisqu'il prévient :
– de 60 à 80 % des condylomes ou verrues génitales ;
– d’environ 90 à 95 % des lésions précancéreuses de haut grade dues aux HPV 16 et 18.
Deux vaccins existent avec des schémas vaccinaux quelque peu différents et ils ne sont pas interchangeables.
Vaccin quadrivalent :
– Entre 11 et 13 ans révolus : deux doses espacées de 6 mois.
– Entre 14 et 19 ans révolus : trois doses administrées selon un schéma 0, 2 et 6 mois.
Vaccin bivalent :
– Entre 11 et 14 ans révolus : deux doses espacées de 6 mois.
– Entre 15 et 19 ans révolus : trois doses administrées selon un schéma 0, 1 et 6 mois.
* CeGIDD : Centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic des infections par le virus de l’immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles.
** Smerep : Société mutualiste des étudiants de la région parisienne.
(1) http://epjt.fr/jeunes-et-risque-ist-sida
(2) http://www.lecrips-idf.net/miscellaneous/decryptage-vaccination-papillo…
(3) http://www.injep.fr/sites/default/files/documents/fr36_grossesses_ado.p…
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