Les résultats de l’enquête de la revue « Que Choisir » faisant état d’un faible taux de prescription en dénomination commune internationale (DCI), vont dans le sens du constat dressé par le GEMME.
L’association, qui regroupe la plupart des industriels du médicament générique et des biosimilaires, réclame l’application de la prescription systématique en DCI, mesure fixée par le décret du 1er janvier 2015 et renforcée au printemps dernier par le Plan d’action de promotion des médicaments génériques défini par le ministère de la Santé.
Les dix-neuf industriels membres du GEMME demandent aux pouvoirs publics « de mettre en œuvre une réelle politique de promotion de la prescription en DCI ». Ils rappellent les avantages de la rédaction des ordonnances en DCI, qui permet de considérer le médicament « en fonction de sa seule valeur thérapeutique ».
Elle favorise également le bon usage en luttant contre le surdosage ou les interactions « en mentionnant les molécules présentes dans le médicament ». Enfin, la prescription en DCI a, selon eux, une visée pédagogique puisqu’elle facilite la compréhension et l’acceptation du générique par le patient.
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