Le GEMME, association qui réunit 19 industriels du médicament générique et biosimilaires, refuse catégoriquement les baisses de prix supplémentaires annoncées le 11 avril par le Comité économique des produits de santé (CEPS). Pour lui, cette décision ne respecte pas les principes de l’accord-cadre et de la politique conventionnelle.
« L’administration doit être capable de fournir aux industriels la preuve de la nécessité de nouvelles mesures sur 2016 : pas de nouvelles baisses de prix sans justification », insiste Erick Roche, président du GEMME. La colère monte d’autant plus chez les génériqueurs qu’ils sont en mesure de prouver que leurs efforts « permettent d’ores et déjà d’atteindre les objectifs de régulation présentés dans la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) 2016, soit 285 millions d’euros d’économies pour l’assurance-maladie ».
Le GEMME considère que les annonces du CEPS représentent une marche arrière alors que s’amorçait avec les pouvoirs publics une réflexion sur les conditions d’une politique pérenne. « Les baisses de prix autoritaires (sont) exclusivement dictées par une vision aussi court-termiste que comptable », estiment les industriels qui refusent d’être « la seule variable d’ajustement face à l’immobilisme et aux manquements des autres acteurs ».
Accusant le CEPS de refuser de donner de la visibilité aux entreprises, le GEMME l’enjoint d’abandonner ces nouvelles baisses de prix. Dans le cas contraire, cette décision « mettrait en danger les emplois de tout un pan de l’industrie en même temps que l’avenir du réseau officinal ».
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