D’UN CÔTÉ l’apoptose, ou mort cellulaire programmée. De l’autre une volonté d’airain, celle d’un homme qui a décidé de vieillir sans s’user. D’un côté, un phénomène physiologique aussi nécessaire qu’inéluctable. De l’autre, un professionnel de la joie de vivre, un délicieux épicurien. Tandis que le vieillissement cellulaire montré dans son intimité ouvre ce dossier, les confidences d’une star inaltérable viennent le refermer. Telles sont donc les deux extrémités de ce « Spécial senior » qui pose les jalons d’un grand âge heureux. Car non, décidément, la vieillesse n’est pas forcément un naufrage ! Ainsi en témoigne le chanteur Marcel Amont, qui, à 83 ans, explique au « Quotidien » sa recette d’une éternelle jeunesse. Comment avez-vous fait pour préserver ce regard pétillant et ce sourire malicieux, Monsieur Amont ? « J’ai avant tout appris à résister aux nombreuses tentations de la vie de star ! Ni tabac, ni alcool, ni drogue et de bonnes nuits de sommeil quand les nuits blanches ont tendance à se multiplier ». Autre excellent conservateur, l’activité permanente, érigée en loi chez ce fringant vieillard qui enchaîne encore tour de chant et télés. Mais il n’y pas que ça, confie cet autre « fou chantant ». La fidélité à ses médecin et pharmacien sont une autre promesse de longévité. Enfin, au-delà du recours régulier aux professionnels, la star des années soixante livre une dernière confidence : « Je ne sais pas rester en place, il faut en permanence que je fasse quelque chose. Je ne pourrais jamais passer des vacances allongé sur une plage. » Le mouvement perpétuel, serait-ce là le secret d’une telle vitalité ?