La relaxation.
« La relaxation, c’est l’inverse du stress. La relaxation vise à rendre le patient calme et détendu. Cet état permet de maîtriser les angoisses provoquées par la douleur. Plusieurs méthodes de relaxation peuvent être proposées, par des exercices de respiration ou de concentration mentale ».
L’hypnose.
« L’hypnose est un état modifié de la conscience. Pour cela, on utilise des suggestions afin d’aider le patient à porter son attention sur quelque chose. L’hypnose n’est pas cette démonstration spectaculaire véhiculée par les livres. L’état de rêverie dans lequel est l’enfant à la lecture d’une histoire, ou dans lequel les adultes se sentent parfois, est un état proche de l’hypnose. On utilise l’hypnose en cas de douleurs chroniques et aiguës. Certains services d’urgence ont d’ailleurs recours à cette pratique. L’hypnose peut être pratiquée en pédiatrie ; c’est assez facile chez l’enfant, parce qu’il a une capacité imaginative plus importante. Des études scientifiques (notamment les travaux de Marie-Elisabeth Faymonville) ont montré l’action de l’hypnose sur la douleur et comment cette technique permettait de moduler le flux sanguin au niveau cérébral ».
Le yoga.
« Cette discipline intègre une dimension philosophique. Le yoga est un ensemble de mouvements destinés à soulager le corps, afin de permettre à l’esprit d’accéder à la spiritualité. Parce que la douleur est gênante pour atteindre l’état méditatif, le yoga exerce un effet bénéfique sur la douleur ».
L’acupuncture.
« L’acupuncture est issue de la médecine traditionnelle chinoise et consiste à piquer des aiguilles en certains points précis de la peau. Cette technique modifie notre vision organiciste de la médecine, c’est-à-dire une pratique basée sur les organes. L’acupuncture peut donner des résultats intéressants, pour diminuer les nausées et les vomissements après une chimiothérapie par exemple ».
La thérapie cognitivo-comportementale.
Il s’agit d’une technique thérapeutique non pharmacologique validée. Elle permet en quelque sorte une désensibilisation du patient vis-à-vis d’un symptôme gênant. La thérapie cognitivo-comportementale conduit le patient à s’interroger sur la manière dont il interprète ce symptôme et sur son comportement face à ce dernier. À la différence de la psychanalyse ou de la psychothérapie, peu importe pourquoi le patient développe ce symptôme et ce qu’il va en faire.
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