JAMAIS, nous n’avons été aussi proches de la reconnaissance de notre rôle indispensable de professionnel de santé. Il s’agit donc de prendre les bonnes décisions, au risque de voir notre profession disparaître. Je demeure optimiste et persuadé que notre avenir passe par une proximité renforcée avec le patient. Cela signifie une présence géographique, qui assure la poursuite de notre rôle social indispensable et supplée la désertification médicale.
Dans cette optique, à l’heure de la concentration effrénée des LABM, la pharmacie a sa place au cœur de l’interprofessionalité. Demain, l’officine doit être un véritable centre de santé, pour le dépistage, la surveillance des constantes biologiques, le développement de la télémédecine. Pour y parvenir, notre compétence doit être sans faille. Nous ne pourrons prétendre être considérés comme des interlocuteurs de qualité que si nous sommes capables de prouver notre valeur ajoutée. Notre métier de base demeure la dispensation du médicament. Dans cet acte, nous devons répondre aux besoins réels des patients et en aucun cas n’être que des distributeurs.
Il n’en reste pas moins vrai que notre métier doit évoluer. Notre rôle sera d’éduquer les patients, de les accompagner dans l’observance de leur traitement. L’informatique et Internet constituent sans aucun doute des moyens intéressants. Améliorer l’information des clients, proposer des services innovants comme la réservation à distance, imaginer des solutions pour maintenir l’égalité d’accès aux soins, s’associer activement à la télémédecine… Les sujets de réflexion ne manquent pas, c’est pour cela aussi que nous avons créé le Cercle Optipharm de jeunes pharmaciens. Pour autant, je suis intimement convaincu que nous devons conserver le contact physique avec nos patients. Les entretiens pharmaceutiques y contribueront. Toute démarche qui viserait à supprimer notre intervention dans la dispensation des médicaments serait néfaste, et surtout pas la vente par correspondance. Ne livrons pas un combat d’arrière-garde, mais préoccupons-nous au contraire de santé publique. Si, pour certains, un entretien via skype pourrait être satisfaisant, pour la majorité de notre patientèle, la rencontre à l’officine répondra aux besoins.
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