La réponse aux vaccins thérapeutiques anticancéreux diffère de la réponse attendue après une chimio- ou une radiothérapie : les taux de réponses objectives restent bas. De plus, cette réponse peut être différée de plusieurs mois et, parfois, suivre à une augmentation transitoire de la sévérité des lésions. Il n’est pas exceptionnel d’observer aussi des réponses dissociées : des lésions régressent alors que d’autres apparaissent. De nouveaux critères de réponse ont dû d’ailleurs être imaginés pour suivre l’évolution de la tumeur sous immunothérapie (on suit notamment le volume tumoral global, en incluant les nouvelles lésions comme les anciennes).
Les antigènes tumoraux sont également exprimés par les cellules saines. La réponse aux traitements par immunothérapie s’accompagne donc souvent d’une réponse auto-immune se traduisant par une iatrogénie qui peut être bénigne (thyroïdite, vitiligo) ou sévère (entérocolite).
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