Le RGO est un trouble relativement répandu. Dans les pays occidentaux, on estime que 30 à 45 % de la population présentent un pyrosis au moins une fois par mois, et que 5 à 10 % en souffrent quotidiennement.
Les remontées de liquide gastrique seraient liées à une défaillance du sphincter inférieur de l'œsophage, associée à une surproduction des sucs gastriques. Les causes de ce dysfonctionnement sont diverses. Une anomalie anatomique ou une hernie hiatale peuvent expliquer ce phénomène. Le RGO peut également être consécutif à un comportement alimentaire (repas copieux et gras) ou postural inapproprié (effort physique, position penchée en avant, position allongée). Les plats épicés, les aliments acides (agrumes), le café, les boissons alcoolisées ou le chocolat favorisent le pyrosis. Des médicaments sont connus pour majorer un RGO, par action sur le tonus du sphincter œsophagien. C'est le cas (de façon non exhaustive) de la théophylline, des inhibiteurs calciques, des anticholinergiques, de la nicotine, ou de l'exénatide.
Les manifestations du RGO
Les symptômes typiques du RGO sont le pyrosis et les aigreurs, survenant généralement après le repas. Plus rarement, le RGO peut se manifester par des signes atypiques, digestifs comme une dyspepsie, ou extra-digestifs tels qu'une laryngite, une toux chronique, une altération vocale. Les troubles du sommeil peuvent révéler un RGO.
Inconfortable mais généralement sans gravité, le RGO peut entraîner des complications, dont la principale est l'œsophagite. Celle-ci survient suite à l'agression répétée de la paroi œsophagienne.
RGO et grossesse
Chez la femme enceinte, le RGO est un symptôme fréquent, consécutif à la compression abdominale provoquée par le fœtus. L'imprégnation hormonale entraînerait un relâchement du sphincter œsophagien. La prise en charge doit être progressive, en débutant par les conseils posturaux et diététiques.
RGO du nourrisson
Chez le nourrisson, le RGO est fréquent et considéré comme physiologique, avant 3 mois. Il se traduit par des régurgitations importantes, après le repas. Contrairement à un vomissement, la régurgitation est un renvoi alimentaire survenant sans effort. Ces régurgitations sont directement liées aux quantités importantes de liquide bu par le nourrisson, proportionnellement à son poids. Dans la majorité des cas, le RGO évolue favorablement et disparaît en 12 et 18 mois.
On parle de RGO pathologique si les symptômes sont gênants (pleurs persistants, refus de prendre le biberon ou le sein) ou en présence de signes plus graves comme une hématémèse (vomissement sanglant) ou une perte de poids.
Les remontées de liquide gastrique seraient liées à une défaillance du sphincter inférieur de l'œsophage, associée à une surproduction des sucs gastriques. Les causes de ce dysfonctionnement sont diverses. Une anomalie anatomique ou une hernie hiatale peuvent expliquer ce phénomène. Le RGO peut également être consécutif à un comportement alimentaire (repas copieux et gras) ou postural inapproprié (effort physique, position penchée en avant, position allongée). Les plats épicés, les aliments acides (agrumes), le café, les boissons alcoolisées ou le chocolat favorisent le pyrosis. Des médicaments sont connus pour majorer un RGO, par action sur le tonus du sphincter œsophagien. C'est le cas (de façon non exhaustive) de la théophylline, des inhibiteurs calciques, des anticholinergiques, de la nicotine, ou de l'exénatide.
Les manifestations du RGO
Les symptômes typiques du RGO sont le pyrosis et les aigreurs, survenant généralement après le repas. Plus rarement, le RGO peut se manifester par des signes atypiques, digestifs comme une dyspepsie, ou extra-digestifs tels qu'une laryngite, une toux chronique, une altération vocale. Les troubles du sommeil peuvent révéler un RGO.
Inconfortable mais généralement sans gravité, le RGO peut entraîner des complications, dont la principale est l'œsophagite. Celle-ci survient suite à l'agression répétée de la paroi œsophagienne.
RGO et grossesse
Chez la femme enceinte, le RGO est un symptôme fréquent, consécutif à la compression abdominale provoquée par le fœtus. L'imprégnation hormonale entraînerait un relâchement du sphincter œsophagien. La prise en charge doit être progressive, en débutant par les conseils posturaux et diététiques.
RGO du nourrisson
Chez le nourrisson, le RGO est fréquent et considéré comme physiologique, avant 3 mois. Il se traduit par des régurgitations importantes, après le repas. Contrairement à un vomissement, la régurgitation est un renvoi alimentaire survenant sans effort. Ces régurgitations sont directement liées aux quantités importantes de liquide bu par le nourrisson, proportionnellement à son poids. Dans la majorité des cas, le RGO évolue favorablement et disparaît en 12 et 18 mois.
On parle de RGO pathologique si les symptômes sont gênants (pleurs persistants, refus de prendre le biberon ou le sein) ou en présence de signes plus graves comme une hématémèse (vomissement sanglant) ou une perte de poids.
Article suivant
Les mots du conseil
Un peu de physiopathologie
Les mots du conseil
Quelques définitions
Les produits du conseil
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques