Les antiacides, alginates et silicones : leur action immédiate fait de ces médicaments un traitement de première intention en présence de symptômes typiques et espacés (moins de 1 fois par semaine). Ils sont administrés au moment des douleurs. En revanche, l'action est de courte durée. Les antiacides diminuent l'acidité du reflux par neutralisation, ce qui contribue à réduire la gène causée par l'acidité. Ils n'ont pas d'effet sur la fréquence des épisodes de reflux. Les antiacides (Maalox, Rennie) regroupent l'hydroxyde d'aluminium et de magnésium, le phosphate d'aluminium, l'oxyde d'aluminium, le carbonate de calcium et le bicarbonate de sodium. Ils sont souvent associés aux alginates, dont l'acide alginique (Gaviscon, Gavisconell, Topaal). Il s'agit d'extraits d'algues brunes qui, au contact de l'acide gastrique, forment un gel visqueux surnageant.
À noter que la formule originale de néoBianacid (Poliprotect, complexe moléculaire synergique de polysaccharides et fraction flavonoïque) permet au produit de créer un film protecteur qui contribue à son action barrière et préserve l’intégrité et le fonctionnement des muqueuses.
Enfin, d'autres associations avec des silicones (diméticone, siméthicone) ou des pansements œsogastro-intestinaux (attapulgite), pour leur pouvoir couvrant, sont disponibles sur le marché.
Les médicaments antiacides peuvent diminuer l'absorption des autres médicaments et réduire leur efficacité. Un délai d'au moins 2 à 3 heures doit être respecté entre les prises. L'utilisation des antiacides à base d'aluminium chez les insuffisants rénaux doit être prudente, en raison d'un risque d'accumulation de l'aluminium.
Les antisécrétoires gastriques : ils inhibent la sécrétion de l'acide chlorhydrique dans l'estomac selon deux mécanismes d'action. Les anti-H2 (cimétidine, ranitidine), qui bloquent les récepteurs à l'histamine, présentent un effet rapide. Depuis l'arrêt de commercialisation de Stomédine, il n'existe plus de d'anti-H2 disponibles sans ordonnance. L'autre classe d'antisécrétoires gastriques est représentée par les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), pour lesquels des présentations sans prescription sont disponibles (Nexium Control, Pantoloc Control, MopralPro). Leur efficacité est dose-dépendante. Les IPP ont un effet retardé et prolongé d'où leur utilisation en cas de symptômes de RGO typiques et rapprochés. Dans cette situation, ils sont utilisés à demi-dose. Il est conseillé de les administrer avant le premier repas de la journée pour avoir l'effet antisécrétoire maximal. Cependant, si les symptômes surviennent la nuit, la prise le soir avant le repas peut être envisagée.
Enfin, en homéopathie, on citera Iris versicolor et Kalium bichromicum.
À noter que la formule originale de néoBianacid (Poliprotect, complexe moléculaire synergique de polysaccharides et fraction flavonoïque) permet au produit de créer un film protecteur qui contribue à son action barrière et préserve l’intégrité et le fonctionnement des muqueuses.
Enfin, d'autres associations avec des silicones (diméticone, siméthicone) ou des pansements œsogastro-intestinaux (attapulgite), pour leur pouvoir couvrant, sont disponibles sur le marché.
Les médicaments antiacides peuvent diminuer l'absorption des autres médicaments et réduire leur efficacité. Un délai d'au moins 2 à 3 heures doit être respecté entre les prises. L'utilisation des antiacides à base d'aluminium chez les insuffisants rénaux doit être prudente, en raison d'un risque d'accumulation de l'aluminium.
Les antisécrétoires gastriques : ils inhibent la sécrétion de l'acide chlorhydrique dans l'estomac selon deux mécanismes d'action. Les anti-H2 (cimétidine, ranitidine), qui bloquent les récepteurs à l'histamine, présentent un effet rapide. Depuis l'arrêt de commercialisation de Stomédine, il n'existe plus de d'anti-H2 disponibles sans ordonnance. L'autre classe d'antisécrétoires gastriques est représentée par les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), pour lesquels des présentations sans prescription sont disponibles (Nexium Control, Pantoloc Control, MopralPro). Leur efficacité est dose-dépendante. Les IPP ont un effet retardé et prolongé d'où leur utilisation en cas de symptômes de RGO typiques et rapprochés. Dans cette situation, ils sont utilisés à demi-dose. Il est conseillé de les administrer avant le premier repas de la journée pour avoir l'effet antisécrétoire maximal. Cependant, si les symptômes surviennent la nuit, la prise le soir avant le repas peut être envisagée.
Enfin, en homéopathie, on citera Iris versicolor et Kalium bichromicum.
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