Les symptômes du RGO peuvent être soulagés par l'application de conseils simples, qui permettent de réduire le risque d'évolution négative et de limiter le retentissement de ce trouble sur la qualité de vie.
Mieux s'alimenter
Les conseils diététiques sont d'ordre alimentaire et comportemental. Les repas copieux, les aliments gras, le chocolat, les boissons excitantes (café, alcool) et les boissons gazeuses sont à éviter au maximum. Pour les sujets en surpoids, une perte pondérale peut aider à améliorer la symptomatologie. En outre, il est recommandé de faire un repas léger le soir, de ne pas réaliser d'efforts faisant intervenir le diaphragme en période post-prandiale, de ne pas s'allonger après le repas et d'allonger le délai entre le dîner et l'heure du coucher. Le fractionnement des repas, c’est-à-dire manger moins et plus souvent, peut permettre de limiter les signes de RGO.
Les conseils au quotidien
Comme souvent, le sevrage tabagique doit être évoqué, d'autant plus que la nicotine favoriserait le RGO. Il faut éviter certaines positions, comme la position penchée en avant, ou les habits ou accessoires (ceinture) qui serrent le ventre. Il est également conseillé de relever la tête du lit, afin d'éviter une position trop allongée.
RGO chez le nourrisson : rassurer et informer
Pensez à rassurer les parents inquiets des régurgitations de leur enfant. Les conseils sont de bon sens, comme le fractionnement des repas ou le rot intermédiaire lors de la tétée. Il est important de respecter un délai entre le repas et le coucher. Le bébé doit toujours être allongé sur le dos. Aucun médicament n'est recommandé en cas de RGO physiologique mais une adaptation de l'alimentation est envisageable. Si l'enfant est nourri au biberon, il faut privilégier les laits pré-épaissis à l'amidon de maïs ou de pomme de terre ou à la farine de caroube. Les parents doivent être sensibilisés aux signes de gravité, nécessitant une consultation médicale spécialisée. Il s'agit d'un retard de croissance, d'une toux chronique nocturne, d'un refus de s'alimenter ou de pleurs persistants. Dans ce cas, une exploration approfondie (pH-métrie œsophagienne) permettra d'identifier une éventuelle Œsophagite et d'envisager un traitement curatif par oméprazole.
Les limites du conseil à l'officine
Selon les recommandations actuelles en vigueur, l'automédication peut être envisagée en présence de symptômes typiques du RGO, espacés, chez les sujets de moins de 60 ans. Si les symptômes surviennent plusieurs fois par semaine, une consultation médicale est conseillée. Chez les sujets de 60 ans et plus, une fibroscopie est recommandée, en raison d'un risque accru de lésions sévères ou de cancer. De même, quel que soit l'âge, les facteurs de gravité tels qu'une perte de poids, une dysphagie ou un retentissement fort sur la qualité de vie doivent orienter vers une consultation médicale.
Mieux s'alimenter
Les conseils diététiques sont d'ordre alimentaire et comportemental. Les repas copieux, les aliments gras, le chocolat, les boissons excitantes (café, alcool) et les boissons gazeuses sont à éviter au maximum. Pour les sujets en surpoids, une perte pondérale peut aider à améliorer la symptomatologie. En outre, il est recommandé de faire un repas léger le soir, de ne pas réaliser d'efforts faisant intervenir le diaphragme en période post-prandiale, de ne pas s'allonger après le repas et d'allonger le délai entre le dîner et l'heure du coucher. Le fractionnement des repas, c’est-à-dire manger moins et plus souvent, peut permettre de limiter les signes de RGO.
Les conseils au quotidien
Comme souvent, le sevrage tabagique doit être évoqué, d'autant plus que la nicotine favoriserait le RGO. Il faut éviter certaines positions, comme la position penchée en avant, ou les habits ou accessoires (ceinture) qui serrent le ventre. Il est également conseillé de relever la tête du lit, afin d'éviter une position trop allongée.
RGO chez le nourrisson : rassurer et informer
Pensez à rassurer les parents inquiets des régurgitations de leur enfant. Les conseils sont de bon sens, comme le fractionnement des repas ou le rot intermédiaire lors de la tétée. Il est important de respecter un délai entre le repas et le coucher. Le bébé doit toujours être allongé sur le dos. Aucun médicament n'est recommandé en cas de RGO physiologique mais une adaptation de l'alimentation est envisageable. Si l'enfant est nourri au biberon, il faut privilégier les laits pré-épaissis à l'amidon de maïs ou de pomme de terre ou à la farine de caroube. Les parents doivent être sensibilisés aux signes de gravité, nécessitant une consultation médicale spécialisée. Il s'agit d'un retard de croissance, d'une toux chronique nocturne, d'un refus de s'alimenter ou de pleurs persistants. Dans ce cas, une exploration approfondie (pH-métrie œsophagienne) permettra d'identifier une éventuelle Œsophagite et d'envisager un traitement curatif par oméprazole.
Les limites du conseil à l'officine
Selon les recommandations actuelles en vigueur, l'automédication peut être envisagée en présence de symptômes typiques du RGO, espacés, chez les sujets de moins de 60 ans. Si les symptômes surviennent plusieurs fois par semaine, une consultation médicale est conseillée. Chez les sujets de 60 ans et plus, une fibroscopie est recommandée, en raison d'un risque accru de lésions sévères ou de cancer. De même, quel que soit l'âge, les facteurs de gravité tels qu'une perte de poids, une dysphagie ou un retentissement fort sur la qualité de vie doivent orienter vers une consultation médicale.
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