Caractéristiques, les lésions herpétiques orofaciales suffisent généralement à porter le diagnostic. Un doute (lésions atypiques, complications) impose de réaliser un examen virologique : il repose sur un prélèvement, réalisé par le médecin ou au laboratoire d’analyses. Les lésions vésiculaires sont percées puis le liquide est recueilli à l’aide d’un écouvillon. Les ulcérations ou vésicules, ainsi asséchées, sont grattées à l’aide d’un second écouvillon ou d’un vaccinostyle. Le prélèvement est adressé sans délai vers le laboratoire en évitant sa dessiccation. Seule une culture virale prouve le caractère infectieux du virus : elle permet d’en réaliser le typage et de tester sa résistance au traitement. À défaut, il est possible de mettre en évidence les antigènes viraux par immunofluorescence, immunoenzymologie ou par d’autres moyens. La détection génomique par PCR est très sensible.
Le diagnostic de la primo-infection repose sur l’observation d’une séroconversion entre un sérum précoce et un sérum recueilli au moins dix jours plus tard. Il n’a d’intérêt qu’en l’absence de lésions.
Il est conseillé de réaliser un diagnostic d’herpès par culture ou détection d’antigènes viraux chez toute femme en âge de procréer. La survenue de lésions évoquant un herpès lors d’une grossesse impose un examen virologique direct.
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