Les méthodes contraceptives fédèrent l’ensemble des techniques permettant de contrôler la fécondité et de profiter ainsi d’une sexualité assumée sans craindre une conception non désirée. Depuis 2000, le paysage contraceptif a connu des évolutions notables en France : la loi Aubry de 2001 a permis aux mineures de recourir au médecin de leur choix sans autorisation parentale et elle a légalisé la stérilisation à visée contraceptive. Par ailleurs, en vingt ans, de nouvelles méthodes hormonales de contraception comme l’implant, le patch et l’anneau vaginal sont devenues disponibles.
La « pilule » reste la méthode de contraception la plus utilisée en France, mais elle est remise en cause à la suite de la controverse sur les risques de thromboses liés aux pilules de troisième et de quatrième générations. Entre 2010 et 2013, le recours à la contraception orale est passé de 50 % à 41 % chez les femmes de 15-49 ans concernées par la contraception. Ce recul est dû à la baisse des pilules incriminées mais les femmes ne se sont pas beaucoup reportées vers les pilules de deuxième génération. En 2018, environ 32 % des femmes en France utilisaient un contraceptif oral (contre environ 60 %, au début des années 2000) et 25 % un DIU. Cette place prédominante occupée par la contraception orale n’a pas d’équivalent à l'étranger, le stérilet étant le premier choix contraceptif au niveau mondial.
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