Quels résultats ?

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Publié le 23/06/2014

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Alors que seulement 6 %, en moyenne, des patients traités par Macugen avaient une amélioration significative de leur acuité visuelle, cette proportion s’élève à près de 40 % en ce qui concerne Lucentis ou Avastin. Plus précisément, ces patients bénéficient d’un gain d’acuité visuelle d’au moins 3 lignes et l’acuité visuelle moyenne s’améliore de 6 à 11 lettres selon le type de néovaisseaux.

Les axes de recherche concernent, notamment, le développement de systèmes de délivrance prolongée afin d’espacer les injections, des approches de thérapie génique, des peptides, des anticorps capables (par injection intravitréenne) d’inhiber certaines fractions du complément ou de leurs récepteurs (on sait en effet que le polymorphisme génétique de certaines composantes du complément joue un rôle dans la genèse de la DMLA)… Plusieurs catégories de produits sont également testées dans la DMLA atrophique, pour laquelle les ressources thérapeutiques sont très insuffisantes, parmi lesquelles des implants de cellules encapsulées génétiquement modifiées pour synthétiser des facteurs neurotrophiques et des modificateurs du cycle visuel pour empêcher l’accumulation de déchets toxiques (lipofuschine, chromophore A2E, drusen…), premier stade du vieillissement rétinien.

Rééducation orthoptique.

Pour les formes très évoluées, on peut proposer aux patients une rééducation orthoptique (pour tirer le meilleur profit de la vision périphérique résiduelle) et des aides visuelles, en attendant qu’émergent ou se perfectionnent les techniques de réhabilitation visuelle actuellement en expérimentation, comme les prothèses rétiniennes, les prothèses épirétiniennes (caméra placée sur des lunettes et images envoyées sur un implant fixé à la surface de la rétine ou autour du nerf optique), l’activation par la lumière des réseaux neuronaux inactifs ou non fonctionnels (thérapie dite optogénétique), une forme originale de thérapie génique visant à induire l’expression cellulaire de protéines ayant la particularité de produire un courant ionique à travers la membrane des cellules lors d’une stimulation lumineuse, la régénération de la rétine au moyen de cellules souches.