Par définition, un anticorps monoclonal (de type IgG) ne reconnaît qu’un seul épitope sur un antigène donné. Les anticorps monoclonaux font partie des thérapies ciblées.
Protéines de poids moléculaire supérieur à 150 000 Da, cela entraîne :
- Qu’ils ne sont utilisables que par voies parentérales (perfusion ou sous-cutanée). Que leur diffusion tissulaire est faible. Qu’ils ne franchissent pas la barrière hémato-encéphalique
- Catégories de modes d’action (non exclusifs) :
Vis-à-vis de protéines situées sur des cellules cibles
- Par cytotoxicité, liée à l’activation du système du complément ;
- Par phagocytose et opsonisation de la cible saturée en anticorps ;
- Par apoptose cellulaire liée à l’activation par l’anticorps des voies Fas-Fasl et TRAIL ;
- Par cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps, ou ADCC, qui entraîne l’activation des voies de l’apoptose via l’interaction cellule-cellule-anticorps.
Par ciblage de cytokines
- Antagonisation du récepteur cible ;
- Saturation empêchant la fixation de la cytokine sur le récepteur cible ;
- « Récepteur leurre ».
Quelques exemples
Les anti-TNF alpha s’opposent à l’activité pro-inflammatoire du TNF alpha, par deux mécanismes : soit en bloquant son récepteur (adalimumab, infliximab, certolizumab, golimumab), soit en le captant en jouant le rôle d’un récepteur soluble (étanercept).
Le natalizumab, un inhibiteur de certaines intégrines, des molécules d’adhésion, exprimées notamment à la surface des lymphocytes, bloque le passage des lymphocytes activés à travers la barrière hémato-encéphalique.
Les antiangiogéniques s’opposent à la néoangiogénèse en inhibant les récepteurs de certaines protéines jouant un rôle clef dans la prolifération des néovaisseaux, comme le VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor) au cours des processus tumoraux.
Le dénosumab empêche l'activation du récepteur RANK situé à la surface des ostéoclastes et de leurs précurseurs, diminuant ainsi la résorption osseuse.
Le trastuzumab reconnaît spécifiquement le récepteur du facteur de croissance épidermique (HER2), dont la surexpression (de mauvais pronostic) s’observe dans 20 à 30 % des cancers du sein.
Le rituximab est un anticorps monoclonal anti-CD20, un récepteur lymphocytaire, exprimé, notamment, dans 95 % des lymphomes non hodgkiniens.
Le ranibizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre le VEGF-A (facteur de croissance de l’endothélium vasculaire de type A), qui induit une prolifération des cellules endothéliales, une néovascularisation et une augmentation de la perméabilité vasculaire au cours de la DMLA.
Le tocilizumab est un inhibiteur de l’interleukine 6.
Le canakinumab se lie avec une haute affinité à l'IL-1 bêta humaine et neutralise son activité biologique, empêchant ainsi l'activation génique induite par cette interleukine et la synthèse de médiateurs inflammatoires.
Le palivizumab est un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre un épitope du site antigénique A de la protéine de fusion du virus respiratoire syncytial (VRS).
Le sécukinumab est un anticorps monoclonal dirigé contre l’interleukine 17A.
L’ustékinumab est un anticorps monoclonal inhibiteur à la fois des interleukines IL-12 et IL-23.
L’ipilimumab et le nivolumab sont des inhibiteurs de « checkpoints » de diverses cellules du système immunitaire, permettant de lever l’inhibition induite par les cellules tumorales et donc de réactiver l’activité anticancéreuse du système immunitaire.
L’omalizumab neutralise les IgE.
Protéines de poids moléculaire supérieur à 150 000 Da, cela entraîne :
- Qu’ils ne sont utilisables que par voies parentérales (perfusion ou sous-cutanée). Que leur diffusion tissulaire est faible. Qu’ils ne franchissent pas la barrière hémato-encéphalique
- Catégories de modes d’action (non exclusifs) :
Vis-à-vis de protéines situées sur des cellules cibles
- Par cytotoxicité, liée à l’activation du système du complément ;
- Par phagocytose et opsonisation de la cible saturée en anticorps ;
- Par apoptose cellulaire liée à l’activation par l’anticorps des voies Fas-Fasl et TRAIL ;
- Par cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps, ou ADCC, qui entraîne l’activation des voies de l’apoptose via l’interaction cellule-cellule-anticorps.
Par ciblage de cytokines
- Antagonisation du récepteur cible ;
- Saturation empêchant la fixation de la cytokine sur le récepteur cible ;
- « Récepteur leurre ».
Quelques exemples
Les anti-TNF alpha s’opposent à l’activité pro-inflammatoire du TNF alpha, par deux mécanismes : soit en bloquant son récepteur (adalimumab, infliximab, certolizumab, golimumab), soit en le captant en jouant le rôle d’un récepteur soluble (étanercept).
Le natalizumab, un inhibiteur de certaines intégrines, des molécules d’adhésion, exprimées notamment à la surface des lymphocytes, bloque le passage des lymphocytes activés à travers la barrière hémato-encéphalique.
Les antiangiogéniques s’opposent à la néoangiogénèse en inhibant les récepteurs de certaines protéines jouant un rôle clef dans la prolifération des néovaisseaux, comme le VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor) au cours des processus tumoraux.
Le dénosumab empêche l'activation du récepteur RANK situé à la surface des ostéoclastes et de leurs précurseurs, diminuant ainsi la résorption osseuse.
Le trastuzumab reconnaît spécifiquement le récepteur du facteur de croissance épidermique (HER2), dont la surexpression (de mauvais pronostic) s’observe dans 20 à 30 % des cancers du sein.
Le rituximab est un anticorps monoclonal anti-CD20, un récepteur lymphocytaire, exprimé, notamment, dans 95 % des lymphomes non hodgkiniens.
Le ranibizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre le VEGF-A (facteur de croissance de l’endothélium vasculaire de type A), qui induit une prolifération des cellules endothéliales, une néovascularisation et une augmentation de la perméabilité vasculaire au cours de la DMLA.
Le tocilizumab est un inhibiteur de l’interleukine 6.
Le canakinumab se lie avec une haute affinité à l'IL-1 bêta humaine et neutralise son activité biologique, empêchant ainsi l'activation génique induite par cette interleukine et la synthèse de médiateurs inflammatoires.
Le palivizumab est un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre un épitope du site antigénique A de la protéine de fusion du virus respiratoire syncytial (VRS).
Le sécukinumab est un anticorps monoclonal dirigé contre l’interleukine 17A.
L’ustékinumab est un anticorps monoclonal inhibiteur à la fois des interleukines IL-12 et IL-23.
L’ipilimumab et le nivolumab sont des inhibiteurs de « checkpoints » de diverses cellules du système immunitaire, permettant de lever l’inhibition induite par les cellules tumorales et donc de réactiver l’activité anticancéreuse du système immunitaire.
L’omalizumab neutralise les IgE.
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Les principaux médicaments
Mécanismes d’action
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Posologies recommandées chez l’adulte et plans de prise
Dans quelles situations cliniques ?
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