Puis-je continuer à faire du sport ?
Il faudra en discuter avec votre médecin car cela dépendra de votre état et de l’efficacité de votre traitement. Cela étant, l’activité physique est reconnue comme un élément important du traitement de l’angor. En effet, elle favorise la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui permettent de compenser les obstructions existantes. D’ailleurs, chez les personnes qui ont eu un infarctus, une activité d’endurance modérée, dans le cadre d’un suivi médical, permet de se rétablir plus rapidement et de muscler les autres parties du cœur afin de compenser en partie la perte d’efficacité due à l’infarctus.
Le spécialiste m’a dit que je devrais passer une coronarographie. Comme se déroule cet examen ?
La coronarographie nécessite l’injection d’un produit de contraste, opaque aux rayons X qui rend possible la visualisation de l’ensemble des coronaires. Pour injecter ce produit, on utilise des mini-sondes creuses très fines, spécialement conçues pour se positionner à l’embouchure des deux artères du cœur : les coronaires droite et gauche, chacune disposant de sa sonde spécifique. Ces dernières sont passées par un cathéter introduit au niveau de l’aine (artère fémorale) ou du poignet (artère radiale), après anesthésie locale.
L’examen se déroule dans une salle de radiologie spécialement équipée. Le patient, à jeun, est allongé et une caméra tourne autour de lui pour retransmettre en direct et filmer les artères coronaires sous tous les angles.
La coronarographie par voie radiale permet un lever quasi immédiat à la fin de l’examen. Celle effectuée par voie fémorale nécessite de rester allongé quelques heures pour éviter un éventuel hématome artériel. C’est le calibre des artères qui permet de déterminer quelle technique employer, même si l’approche radiale est de plus en plus utilisée, du fait d’un progrès majeur dans la miniaturisation des sondes.
Mon père a rarement mal dans la poitrine. Est-ce vraiment une angine de poitrine ?
En effet c’est tout à fait possible, car, surtout à partir d’un certain âge, les symptômes typiques de l’angor peuvent être absents ; notamment parce que les personnes âgées limitent souvent leur activité physique. La crise se résume parfois à une simple gêne respiratoire ou peut être confondue avec d’autres types de douleurs, en rapport par exemple avec un rhumatisme. De plus, quand une douleur survient, elle est fréquemment moins intense et plus brève que chez l’individu jeune, et est souvent localisée dans d’autres régions du corps que la poitrine, comme l’épaule et le dos.
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