Ma mère, qui a 88 ans, souffre de vieilles douleurs de sciatique. Quels médicaments peut-elle prendre sans danger ?
Il existe en effet des possibilités de la soulager, sans peut-être supprimer complètement ses douleurs néanmoins. S’agissant d’une personne âgée, il faut entourer leur utilisation de précautions particulières, comme de commencer par une faible posologie et de n’augmenter que très progressivement celle-ci. Il faudra aussi probablement adapter les doses à l’état de son foie et de ses reins, voire faire réaliser des examens biologiques dans un laboratoire d’analyses. Il conviendra également d’être très vigilant au regard de possibles effets indésirables, notamment une somnolence ou des sensations de vertiges. Peut-être que des formes locales seraient mieux adaptées dans ce cas. De toute façon, une surveillance régulière par le médecin sera nécessaire.
Le médecin a prescrit du Versatis pour les douleurs du zona de mon mari, mais il n’a pas bien compris comment s’en servir. Que doit-il faire ?
Ce médicament est un emplâtre imprégné de lidocaïne, un anesthésique local. Il est en effet indiqué dans les douleurs qui font suite à un zona et qui peuvent durer très longtemps. Il est essentiel de parfaitement respecter son mode d’emploi. Les emplâtres doivent être appliqués sur la zone douloureuse une fois par jour. Ils peuvent rester en place au maximum 12 heures par jour. Cela sous-entend qu’il faut donc observer un intervalle d’au moins 12 heures entre deux applications. Autres points à connaître : pas plus de 3 emplâtres ne doivent être appliqués simultanément et les emplâtres doivent être appliqués sur une peau sèche et non irritée, donc seulement après la cicatrisation des vésicules de zona, et jamais sur une muqueuse. Les poils de la région concernée peuvent être coupés, avec des ciseaux, mais non pas rasés.
N’y a-t-il que les médicaments pour être soulagé de mes douleurs ?
Non, on peut aussi recourir à des approches non pharmacologiques, qui peuvent d’ailleurs être associées aux médicaments. Leur intérêt varie en fonction de l’origine des douleurs. Il s’agit essentiellement de la neurostimulation transcutanée, de la neurostimulation médullaire, de la psychothérapie, de la relaxation, de l’hypnose, de l’acupuncture et de la stimulation magnétique transcrânienne.
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