Le traitement de la mycose.
Parmi les antifongiques, on pourra conseiller en comprimé vaginal Mycohydralin ou en ovule Gyno-Pevaryl, Lomexin, Monazol... et la crème qui leur est associée.
L’hygiène intime en cas de mycose.
Les solutions nettoyantes spécifiquement destinées aux épi-sodes mycosiques agissent par leur pH élevé (autour de 8) et/ou leurs agents actifs : de la sauge antiprurigineuse et du thym aux propriétés antifongiques, du glycocolle apaisant, du magnésium et de l’extrait d’avoine apaisants, de la bardane, de l’huile essentielle de Melaleuca… Un gel ou une crème peuvent être associés en complément.
Flore vaginale et probiotiques.
Pour restaurer la flore (pendant ou après un traitement local antimycosique, au cours d’un traitement antibiotique, en prévention de récidive de mycoses pour certains), les probiotiques, à base de lactobacilles, peuvent être conseillés : Hydralin flora, Fémibion intime, Médigyne, lactibiane candisis, Mycoress, Urell flore, Orogyn, Gynophilus capsules vaginales…
L’hygiène intime en cas de sécheresse vaginale.
Des soins spécifiques, enrichis en agents hydratants, doivent être utilisés : Saugella hydraserum (lait d’avoine et gomme de xanthane, pour capter l’eau), Hydralin soyeux (camélia), Rogé Cavaillès soin spécial sécheresse (glycérine et extraits d’olivier), Saugella Poligyn (à la camomille, spécifique de la ménopause), Saforelle ultra-hydratant (extrait d’aloe vera)...
Les lubrifiants en cas de sécheresse vaginale.
Chez les femmes souffrant de sécheresse vaginale, il est préférable de privilégier des lubrifiants hydratants aux lubrifiants classiques (Sensilube, Taïdo, Try, Durex…). Parmi ces lubrifiants hydratants, Saugella gel lubrifiant (acide hyaluronique), Hydralin lubrifiant (acide hyaluronique, camélia), Bartoline simple (Aloe vera, vitamines E et F), Oxens (hyaluronate de sodium, une fois par jour en tant qu’hydratant), Monolub (Aloe vera, vitamine E)…
Certains revendiquent une plus longue durée d’hydratation : Ménophytéa hydratation intime crème (à base d’extraits végétaux) à appliquer 2 à 3 fois par semaine (non compatible avec les préservatifs), Replens (polycarbophile) à appliquer tous les trois jours, Mucogyne à appliquer 3 à 4 fois par semaine (acide hyaluronique, extraits de mauve et de camomille), Serelys à appliquer tous les trois jours…
Les compléments alimentaires en cas de sécheresse vaginale.
Certains complémentaires revendiquent des propriétés dans la sécheresse vaginale, par exemple Ménophythéa hydratation intime (extraits végétaux riches en acides gras et antiradicalaires et vitamine A protectrice des muqueuses).
Traitement de la sécheresse vaginale et ménopause.
Chez la femme ménopausée, des estrogènes locaux (prescrits sur ordonnance) permettent d’améliorer la trophicité du vagin. Orienter vers une consultation.
Dysménorrhées.
Les dysménorrhées qui font l’objet d’une prise en charge à l’officine sont des dysménorrhées primaires connues. Les antalgiques pouvant les soulager sont le paracétamol, l’ibuprofène, pour son action sur les prostaglandines, ou le phloroglucinol qui lève le spasme des fibres musculaires lisses.
– Côté phytothérapie, la grande camomille agiot comme antidouleur dans les règles douloureuses. Le gattilier, par son action progestative, est utilisé pour son action sur les troubles prémenstruels et menstruels. L’huile d’onagre, par l’action de ses acides gras sur les prostaglandines, est utilisé aussi pour les troubles prémenstruels.
– Côté aromathérapie, opter pour le basilic tropical, l’Eucalyptus citronné, le lavandin abrial ou la sauge sclarée.
Article précédent
Les mots du conseil
Article suivant
Un peu de physio-pathologie
Quelques définitions
Les mots du conseil
Les produits-conseils
Un peu de physio-pathologie
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques