La récente médiatisation de la foeto-toxicité de l'acide valproïque et de ses dérivés montre que la grossesse est une période où l'utilisation de médicaments doit être prudente. Pour optimiser le bon usage des médicaments, les conseils doivent être clairs et sans ambiguïté. Plus le message est simple, mieux il est compris et entendu par la patiente.
À l’inverse, des consignes d'utilisation trop complexes exposent à des confusions et à des comportements dangereux. C'est le cas avec les anti-inflammatoires AINS. Du fait de leur toxicité rénale et artérielle pour le fœtus, ils sont contre-indiqués à partir du 6e mois de grossesse, quelle que soit leur voie d'administration (à l'exception du célécoxib et de l'étoricoxib qui sont complètement contre-indiqués chez la femme enceinte). Cela concerne notamment l'ibuprofène, l'aspirine ou le diclofénac, des médicaments disponibles sans ordonnance. La revue Prescrire plaide pour une contre-indication pure et simple des AINS chez la femme enceinte, c'est-à-dire pendant toute la durée de la grossesse. Dans un article publié en novembre 2016, elle rebondissait sur une étude de pharmacovigilance réalisée par le CRPV de Clermont Ferrand. Les résultats montrent qu'environ 5 000 à 6 000 femmes sont exposées à un AINS au-delà du 6e mois de grossesse dans le cadre d'une prescription médicale.
À l’inverse, des consignes d'utilisation trop complexes exposent à des confusions et à des comportements dangereux. C'est le cas avec les anti-inflammatoires AINS. Du fait de leur toxicité rénale et artérielle pour le fœtus, ils sont contre-indiqués à partir du 6e mois de grossesse, quelle que soit leur voie d'administration (à l'exception du célécoxib et de l'étoricoxib qui sont complètement contre-indiqués chez la femme enceinte). Cela concerne notamment l'ibuprofène, l'aspirine ou le diclofénac, des médicaments disponibles sans ordonnance. La revue Prescrire plaide pour une contre-indication pure et simple des AINS chez la femme enceinte, c'est-à-dire pendant toute la durée de la grossesse. Dans un article publié en novembre 2016, elle rebondissait sur une étude de pharmacovigilance réalisée par le CRPV de Clermont Ferrand. Les résultats montrent qu'environ 5 000 à 6 000 femmes sont exposées à un AINS au-delà du 6e mois de grossesse dans le cadre d'une prescription médicale.
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