Exerçant une action antiproliférative et immunomodulatrice, la photothérapie s’adresse au psoriasis étendu, mais des applications localisées sont possibles dans la présentation palmoplantaire.
UVA.
La Puvathérapie associe une photosensibilisation par un psoralène (8-méthoxypsoralène ou méthoxsalène = Méladinine) à un rayonnement UVA. Potentiellement carcinogène, ce traitement a de nombreuses contre-indications et est à l’origine d’effets iatrogènes à court terme (érythème actinique, prurit, xérose, douleurs cutanées, herpès, etc.) ou à long terme (dyschromies cutanées, carcinomes, mélanomes, cataracte impliquant de porter des lunettes de soleil toute la journée, etc.). La Puvathérapie s’effectue sous protection ophtalmologique et génitale et blanchit les lésions en une vingtaine de séances. Il est possible de l’associer à l’administration de rétinoïdes systémiques, de méthotrexate, ou d’un traitement topique. Elle est moins employée que la thérapie par UVB qui est mieux tolérée.
UVB.
La photothérapie par UVB (3 séances/semaine pendant 6 à 8 semaines, puis 1 ou 2/mois pendant plusieurs mois en entretien) ne requiert pas l’administration de psoralène. Il est possible d’y recourir chez l’enfant ou chez la femme enceinte. L’association UVB et rétinoïdes constitue une référence dans le traitement d’attaque comme d’entretien.
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La photothérapie
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Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
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