La surveillance virologique a permis d’identifier et de suivre le ZIKV en Afrique dans les années ayant suivi sa découverte en Ouganda : il a été repéré dans de nombreux pays d’Afrique équatoriale mais aussi d’Asie, sans pour autant que les infections humaines soient fréquentes puisque 14 cas seulement furent décrits entre 1954 et 2007.
Le ZIKV dans le Pacifique
C’est en 2007, précisément, que le ZIKV a commencé à faire réellement parler de lui, à la faveur d’une épidémie de grande ampleur qui a sévi dans l’archipel des îles de Yap, en Micronésie (au nord de la Nouvelle-Guinée) : 49 cas cliniques ont été confirmés mais il est probable que 73 % de la population ait été infectée. Une épidémie a ensuite sévi en Polynésie française, en 2013-2014 : elle y a affecté cliniquement, sur l’ensemble des cinq archipels, 28000 personnes (soit 11 % de la population) et a donné lieu à l’apparition de formes neurologiques sévères, les premières décrites au monde. C’est en Nouvelle-Calédonie que le ZIKV s’est ensuite signalé, début 2014 : la souche virale y a été importée de Polynésie. Depuis le ZIKV s’est répandu dans la plupart des îles du Pacifique où il coexiste notamment avec le DENV.
Le ZIKV aux Amériques
En février 2015, une épidémie de « fièvre exanthématique » a affecté plus de 6 000 personnes dans le nord-est du Brésil : l’infection par le ZIKV a été confirmée en mai et a constitué la première description de la fièvre Zika en Amérique. Il est probable que le virus soit arrivé avec des délégations du Pacifique venues participer fin 2014 à un événement sportif international. L'épidémie a alors pris des proportions importantes dans ce pays : les chiffres restent peu précis, mais, pour l'OMS, entre 440 000 et 1,5 millions de personnes y auraient été contaminées à mi-2016. Le ZIKV s'est depuis répandu dans la plupart des pays d'Amérique tropicale et des Caraïbes.
Le ZIKV dans les autres continents
L’infection par le ZIKV, sous forme de cas importés, est désormais ubiquitaire. En Europe, le virus a été repéré en janvier 2016 au Royaume-Uni, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, au Portugal, au Danemark et en Suisse. En France métropolitaine, le moustique Aèdes albopictus (« moustique tigre »), détecté pour la première fois en 2004, est désormais établi dans de nombreuses régions méridionales, où il peut transmettre la dengue et le chikungunya : il pourrait tout aussi efficacement y devenir vecteur du ZIKV.
Le ZIKV dans le Pacifique
C’est en 2007, précisément, que le ZIKV a commencé à faire réellement parler de lui, à la faveur d’une épidémie de grande ampleur qui a sévi dans l’archipel des îles de Yap, en Micronésie (au nord de la Nouvelle-Guinée) : 49 cas cliniques ont été confirmés mais il est probable que 73 % de la population ait été infectée. Une épidémie a ensuite sévi en Polynésie française, en 2013-2014 : elle y a affecté cliniquement, sur l’ensemble des cinq archipels, 28000 personnes (soit 11 % de la population) et a donné lieu à l’apparition de formes neurologiques sévères, les premières décrites au monde. C’est en Nouvelle-Calédonie que le ZIKV s’est ensuite signalé, début 2014 : la souche virale y a été importée de Polynésie. Depuis le ZIKV s’est répandu dans la plupart des îles du Pacifique où il coexiste notamment avec le DENV.
Le ZIKV aux Amériques
En février 2015, une épidémie de « fièvre exanthématique » a affecté plus de 6 000 personnes dans le nord-est du Brésil : l’infection par le ZIKV a été confirmée en mai et a constitué la première description de la fièvre Zika en Amérique. Il est probable que le virus soit arrivé avec des délégations du Pacifique venues participer fin 2014 à un événement sportif international. L'épidémie a alors pris des proportions importantes dans ce pays : les chiffres restent peu précis, mais, pour l'OMS, entre 440 000 et 1,5 millions de personnes y auraient été contaminées à mi-2016. Le ZIKV s'est depuis répandu dans la plupart des pays d'Amérique tropicale et des Caraïbes.
Le ZIKV dans les autres continents
L’infection par le ZIKV, sous forme de cas importés, est désormais ubiquitaire. En Europe, le virus a été repéré en janvier 2016 au Royaume-Uni, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, au Portugal, au Danemark et en Suisse. En France métropolitaine, le moustique Aèdes albopictus (« moustique tigre »), détecté pour la première fois en 2004, est désormais établi dans de nombreuses régions méridionales, où il peut transmettre la dengue et le chikungunya : il pourrait tout aussi efficacement y devenir vecteur du ZIKV.
Article précédent
Traitement
Article suivant
Prophylaxie environnementale
Diagnostic biologique
Prophylaxie vaccinale
Les mots du client
Quelques définitions
Rappel virologique
Complications
Chez le médecin
Traitement
Épidémiologie
Prophylaxie environnementale
Modes de transmission
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques