L’espérance de vie augmentant, le cancer de la prostate constitue depuis une quarantaine d’années un problème de santé publique majeur dans les pays occidentalisés. Se situant au premier rang des cancers chez l'homme (environ 26 % de l’ensemble des cancers masculins), il survient dans environ 66 % des cas chez des hommes > 65 ans et plus. Son incidence a diminué de 6 % en moyenne entre 2005 et 2009.
Ce cancer se situe au troisième rang des décès par cancer chez l’homme. Près de 79 % des décès concernent des hommes > 75 ans (âge médian au décès de 83 ans). La mortalité a baissé de 4 % en moyenne entre 2005 et 2009 contre 0,8 % entre 1980 et 2005 (8 207 décès en 2017) en raison de l’amélioration des traitements et d’un diagnostic plus précoce.
Ce cancer peut être héréditaire (5 % à 10 % des cas) ou sporadique. Son développement est hormonodépendant, mais divers autres facteurs initieraient la prolifération cellulaire : agents infectieux (virus), toxiques (ex : cadmium, chlordécone), inflammation chronique de la prostate (prostatite), régime alimentaire, etc.
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