La présence du moustique tigre est aujourd’hui signalée dans 51 départements par le site Vigilance moustiques auquel coopèrent activement les pharmaciens d’officine. Une base de données sur la prolifération des moustiques, unique en France, qui pourrait intéresser les ARS.
L’Aedes Albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre et vecteur du virus Zika, de la dengue et du chikungunya a été repéré dans 51 départements, soit vingt de plus qu’il y a encore un mois. 20 départements sont placés sous vigilance orange, c’est-à-dire que le moustique tigre y a été intercepté ponctuellement au cours des 5 dernières années. 31 départements sont même classés rouge, le moustique tigre y est implanté de manière permanente et s’y révèle actif. L'ensemble de la France est touché par la prolifération de moustique, à l'exception de trois départements bretons.
Ces données émanent du site Vigilance moustique qui observe la progression des moustiques, quels qu’ils soient, sur la base des milliers de signalements communiqués en temps réel par les particuliers mais recoupés systématiquement auprès des officines des communes concernées.
« Les pharmaciens jouent le jeu, soit ils répondent volontiers à notre appel lorsque nous cherchons à confirmer les informations communiquées par des particuliers, soit ils nous appellent directement pour nous faire part de leurs observations sur la prolifération inhabituelle de moustiques dans leur région », expose Stéphane Robert, créateur et directeur du site vigilance moustiques.
C’est la quatrième saison que le site bénéficie de ces informations des officinaux. « Les pharmaciens sont les professionnels de santé les mieux informés des foyers de piqûres de moustiques dans leur commune, mieux même que les médecins », affirme le dirigeant du site dont l’audience atteint un million de visiteurs depuis sa création en 2003 (25 milliards de connexions).
Régulièrement, le responsable du site communique aux syndicats départementaux des pharmaciens, les résultats de la campagne. Une fois la saison terminée, Stéphane Robert contactera les ARS afin de leur proposer ses données qui viendront compléter leurs propres bases.
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