Les eaux thermales, une valeur sûre
Ingrédient phare d'une majorité de gammes cosmétiques, les eaux thermales confèrent aux produits de soin et d'hygiène des propriétés apaisantes et adoucissantes.
L'aloe vera et l'huile d'argan
L'aloes est plus connue sous son nom latin aloe vera. De par sa composition riche en eau, en mucilage et en lipide, le gel d'aloe vera est utilisé comme adoucissant, hydratant et cicatrisant. Les cosmétiques à base de gel d'aloe vera sont proposés comme soins hydratants quotidiens, ou pour soulager des lésions cutanées telles que l'érythème solaire ou la dermatite atopique.
Tout comme le gel d'aloe vera, l'huile d'argan connaît un véritable essor en cosmétique. Riche en acide gras et en vitamine E, elle est particulièrement appréciée pour lutter contre la sécheresse cutanée ou capillaire, contre les méfaits cutanés de l'âge, ou encore chez la femme enceinte pour réduire les vergetures.
Des actifs inattendus
La vinothérapie (Caudalie) a ouvert la voie. Aujourd'hui, la cosmétique se développe autour d'actifs naturels et souvent inattendus. C'est le cas de la gamme de soins à base de bave d'escargot proposée par la maison vendéenne Royer. Le choix de cet ingrédient repose sur ses propriétés réparatrices et cicatrisantes du fait de sa composition en allantoïne et en collagène. Autre ingrédient aux propriétés redécouvertes, l'huile de graine de pin maritime présente une composition riche en vitamine E et autres antioxydants.
Le retour des formes solides
Autre tendance forte, les formes cosmétiques solides retrouvent une nouvelle jeunesse. D'une part, la composition de ces produits est souvent plus simple que dans les formes prêtes à l'emploi. L'absence d'eau limite par exemple la présence des conservateurs. D'autre part, elles sont plus écologiques (et économiques) et réduisent les déchets d'emballage. Parmi ces formes solides, les pains nettoyants classiques, les shampoings, les déodorants, les dentifrices et les mousses à raser en pot à utiliser avec un blaireau se partagent le marché.
Ce que veulent les consommateurs
La tendance des produits naturels et des formulations les plus simples possible se confirme. Débarrasser les produits d'excipients douteux voire mis en cause tout en maintenant une texture toujours plus confortable, c'est le défi actuel de l'industrie cosmétique. À l'heure où les perturbateurs endocriniens font régulièrement la une des médias, l'ensemble des formulations est passé au crible et les substances indésirables pointées du doigt. Pour encourager ce nouveau marché et orienter les utilisateurs dans leur choix, des applications numériques sont développées, comme « Quelcosmetic » de l'association de consommateurs UFC-Que choisir. L'équipe officinale doit être préparée à ces nouveaux comportements et anticiper les exigences par un référencement réfléchi.
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