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Publié le 02/05/2016

Vaccination antigrippale

Une méta-analyse de 2012 a montré que l’efficacité du vaccin antigrippal inactivé est de l’ordre de 60 % chez les 18 – 64 ans (chez les plus de 65 ans : diminution de 5 % de la mortalité totale et de 9 % des hospitalisations pour grippe ou pneumonie) ; 83 % chez les enfants de 6 mois à 7 ans en ce qui concerne le vaccin vivant atténué (Fluenz).

Vaccination contre l’hépatite B

Les meilleurs taux de réponses sont obtenus chez les nourrissons (99 %) et les enfants (95 %).

Chez les adultes immuno-compétents, la réponse est de l’ordre de 95 %.

En dépit de la diminution des titres d’anticorps avec le temps, les données disponibles montrent que la protection demeure efficace jusqu’à 30 ans après la vaccination et peut s’étendre sur la vie entière.

Aucun lien causal n’est aujourd’hui établi entre la vaccination contre l’hépatite B et la survenue d’une sclérose en plaques.

Vaccination anti-HPV

Rappelons que les vaccins contre les papillomavirus humains, ou HPV, (Gardasil et Cervarix) sont indiqués dans la prévention des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus liées à des infections à HPV.

La réponse immunitaire étant meilleure chez les filles de moins de 14 ans, la vaccination est préconisée dès l’âge de 11 ans.

Comme il est observé pour la vaccination antipneumococcique, la prévalence des différents HPV pourrait se modifier dans le futur, conduisant à un changement de composition des vaccins. Des vaccins à 9 valences (sérotypes 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58) sont d’ailleurs en préparation.

Faute d’un recul suffisant, la durée de protection n’est pas encore déterminée ; elle est d’au moins 8,5 ans selon les données disponibles.

La pharmacovigilance n’a démontré à ce jour aucune relation causale entre cette vaccination et l’apparition d’une manifestation auto-immune, notamment démyélinisante.