Contre-indications :
- Fluidifiants bronchiques (acétylcystéine, carbocistéine) : ne pas utiliser en cas de bronchite chronique (sans avis médical) ; attention en cas d’ulcères gastrique ou duodénal.
- Hydrocortisone : ne pas appliquer sur les lésions ulcérées, les plaies, en cas d’acné ou d’infection cutanée, sur les boutons d’herpès labial.
- Ibuprofène, aspirine : antécédents d’allergie ou d’asthme provoqué par la prise d’AINS, antécédents d’hémorragie digestive au cours d’un précédent traitement par AINS, ulcère de l’estomac ou du duodénum, en cours ou récidivant, saignement interne.
- Métopimazine : risque de glaucome à angle fermé, risque de rétention urinaire lié à un adénome de la prostate.
- Minoxidil : ne pas utiliser en cas de lésion du cuir chevelu, ni en cas de maladie cardiaque (sans avis médical).
- Paracétamol : insuffisance hépatique grave.
- Cétirizine : prudence en cas d’épilepsie ou d’antécédents de convulsions.
- Chlorphénamine (anti-H1 ayant un effet asséchant sur les sécrétions nasales du fait de ses propriétés anticholinergiques) : adénome de la prostate, risque de glaucome à angle fermé.
- Vitamine C : contre-indiquée en cas d’antécédent de calculs urinaires (pour des doses supérieures à 1 g/j).
- Sorbitol et laxatifs osmotiques : colopathies inflammatoires (maladie de Crohn…), syndrome occlusif ou sub-occlusif, syndrome abdominal douloureux de cause indéterminée, constipation due à la prise de certains médicaments.
Les effets indésirables qui doivent alerter :
La prise d’ibuprofène ou d’aspirine doit être suspendue en cas de brûlures gastriques, de selles noires (évocatrices d’une hémorragie digestive), d’éruption cutanée ou de crise d’asthme.
L’application d’hydrocortisone peut entrainer un dessèchement cutané, une fragilisation et une décoloration irrégulière de la peau, une dermite périorale, une acné, un retard de cicatrisation des plaies. L’aspirine peut entraîner des hémorragies digestives. Attention au risque d’allergie aux ammoniums quaternaires (antiseptiques locaux). L’application sur les muqueuses génitales d’une préparation renfermant un ammonium quaternaire peut provoquer des rougeurs, des ulcérations ou des nécroses locales. Les fluidifiants bronchiques peuvent être cause de nausées, diarrhée ou douleurs gastriques. Le lopéramide peut entraîner une constipation, des douleurs abdominales, des nausées/vomissements, une somnolence, une bouche sèche. Le macrogol 4000 peut induire des nausées, douleurs abdominales, et diarrhées. L’usage prolongé de paraffine liquide (contre la constipation) peut réduire l’absorption digestive des vitamines liposolubles (A, D, E, K). Un surdosage en substitut nicotinique se traduit par des palpitations, de l’insomnie, une diarrhée et/ou une sensation de bouche pâteuse.
Interactions médicamenteuses :
L’alginate de sodium et les antiacides peuvent diminuer l’absorption de nombreux médicaments (un délai d’au moins 2 heures doit être respecté entre la prise de ces produits et celles d’autres traitements).
L’ibuprofène et l’aspirine majorent l’effet des anticoagulants ou des antiplaquettaires ; risque d’augmentation de la lithiémie en cas de prise de lithium.
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