Les médicaments peuvent induire différents types de réactions immunologiques qui, avec les hypersensibilités non allergiques, représentent environ 15 % de l’ensemble des effets indésirables. L’hypersensibilité non allergique est la plus fréquente (90 %). Si l’hypersensibilité peut être immédiate (quelques minutes à moins d’une heure), elle peut aussi être retardée de quelques heures à plusieurs semaines. Bien que les éruptions urticariennes et les exanthèmes (plus ou moins œdémateux) en soient les principales manifestations, il existe beaucoup d’autres présentations cliniques : nausées, vomissements, diarrhée, malaise, baisse de la pression artérielle, perte de connaissance. Les classes pharmacologiques les plus fréquemment impliquées dans la survenue d’urticaires médicamenteuses (allergiques ou non), sont les antibiotiques (notamment les bêtalactamines) et les AINS (moins souvent avec les coxibs) ; attention aussi aux antiépileptiques, aux sulfamides et à l’allopurinol. Cependant, TOUS les médicaments (y compris les « antiallergiques » : corticoïdes, antihistaminiques H1) peuvent être en cause !
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