Contre-indications absolues en dehors de la grossesse et de l’allaitement.
Les anti-H1 anticholinergiques ne doivent pas être administrés aux hommes atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate et dans les deux sexes en cas de glaucome par fermeture de l’angle.
La cétirizine doit être administrée avec prudence chez les patients épileptiques ou à risque de convulsions.
Les anticholinergiques locaux ne doivent pas être utilisés en cas de rhinite infectieuse (risque de sinusite).
Immunothérapie sublinguale : affections malignes ou systémiques affectant le système immunitaire, notamment les pathologies auto-immunes, états inflammatoires de la cavité buccale, asthme non contrôlé ou sévère.
Effets indésirables.
Anti-histaminiques H1 : des céphalées, des troubles digestifs, des réactions cutanées allergiques (rash, angio-œdème, urticaire) ont été rapportées. Les anti-H1 de première génération possèdent très souvent d’autres activités en complément de leur activité anti-histaminique proprement dite qui expliquent leurs effets indésirables, mais à des degrés divers en fonction des molécules : anticholinergiques, antisérotonines, antiadrénergiques.
Les deux effets les plus gênants sont la sédation, pouvant aller jusqu’à la somnolence, et un effet anticholinergique responsable notamment d’une sécheresse buccale, de tachycardie, ou d’un trouble de l’accommodation, ainsi que de certaines contre-indications.
Chez certaines personnes, notamment les enfants, les anti-H1 peuvent, paradoxalement, induire des effets d’excitation, avec agitation et insomnie.
Le principal, mais rare effet indésirable des corticoïdes administrés par voie nasale est représenté par des épistaxis modérés. Le risque d’atrophie de la muqueuse semble exclu avec les médicaments actuels, même en cas de traitement prolongé.
Pour toutes les préparations à base de corticoïdes administrées par voie oculaire, une surveillance médicale s’impose en cas de traitement prolongé, en raison du risque d’élévation de la pression intraoculaire et de cataracte.
Anticholinergiques par voie nasale : sécheresse de la bouche et/ou nasale, irritation pharyngée et/ou rhinopharyngée.
Pseudo-éphédrine : céphalées, palpitations, sueurs, crise de glaucome par fermeture de l’angle, troubles urinaires chez les urétroprostiques, anxiété, insomnie.
Adrénaline : palpitations, tachycardie, sueurs, nausées, vomissements, pâleur, étourdissement, tremblements, céphalées.
Immunothérapie sublinguale : paresthésies, prurit et/ou œdème buccal, irritation de la gorge, éternuement, toux, prurit oculaire, congestion nasale, larmoiement, prurit auriculaire.
Insuffisance rénale et hépatique.
La posologie de certains anti-histaminiques administrée par voie générale doit tenir compte d’une éventuelle insuffisance rénale. C’est notamment le cas de la lévocétirizine.
Prudence également en cas d’insuffisance hépatique sévère.
Interactions médicamenteuses.
Les effets sédatifs des anti-H1 de première génération sont potentialisés par l’alcool et les dépresseurs du système nerveux central.
Chez les sujets présentant un syndrome du QT long congénital, exposés à un risque de troubles du rythme ventriculaire, il est déconseillé d’associer l’ébastine à un médicament connu pour allonger l’intervalle QT ou pour inhiber le cytochrome CYP3A4 (kétoconazole, itraconazole, érythromycine, clarithromycine, josamycine).
La pseudo-éphédrine ne doit pas être associée aux IMAO non sélectifs (et aussi par prudence aux IMAO sélectifs), aux dérivés de l’ergot de seigle (DHE, agonistes dopaminergiques), au méthylphénidate (risque de poussée hypertensive) ainsi qu’aux autres vasoconstricteurs (voie orale ou nasale).
Les effets de l’adrénaline peuvent être potentialisés par les antidépresseurs, les hormones thyroïdiennes, la théophylline, certains anti-H1. Il existe un rythme d’arythmie chez les patients recevant des digitaliques ou de la quinidine. L’adrénaline inhibe la sécrétion d’insuline.
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