1. Vedette de l’antalgie, le paracétamol est :
a) Contre-indiqué pendant les 3 premiers mois d’une grossesse.
b) Administré sans excéder 3 g/j (adulte hors insuffisance hépatique).
c) Contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatocellulaire.
d) Contre-indiqué en cas de myasthénie.
e) Susceptible de perturber l’action des AVK.
2. Les soins des escarres prennent en compte la douleur associée à ces lésions.
a) Non : une escarre n’est pas douloureuse.
b) La douleur continue d’une escarre peut être traitée par un AINS ou une association paracétamol-opioïde faible (palier 2).
c) Les douleurs provoquées par les soins sont limitées si l’on imbibe le pansement de Xylocaïne à 2 % environ dix minutes avant de le décoller.
d) L’administration de morphine à libération immédiate peut s’imposer avant les soins d’escarre douloureux.
e) L’inhalation d’un mélange équimoléculaire de protoxyde d’azote et d’oxygène (Kalinox, réservé à l’usage professionnel) permet de réaliser une antalgie pendant les soins.
3. Les douleurs zostériennes peuvent être traitées par :
a) Le néfopam (Acupan).
b) Un antalgique actif sur les douleurs neuropathiques.
c) Un triptan.
d) Un antidépresseur tricyclique.
e) L’application sur la zone des lésions d’un antiviral topique type aciclovir.
4. Pour fréquentes qu’elles soient, les douleurs dentaires ne sont pas toujours connues pour autant !
a) La survenue de douleurs gingivales à type de brûlures, cédant la nuit, à distance d’une extraction dentaire traduit une infection faisant suite à l’intervention.
b) Le traitement de ce type de douleur relève de la prescription d’ibuprofène.
c) Une pulpite (« rage de dent »), intense, insomniante, souvent pulsatile, peut être traitée par administration de faibles doses de morphine par voie orale, en attendant les soins spécifiques.
d) La prescription de gabapentine (Neurontin) ou de carbamazépine (Tégrétol) est possible face à des douleurs dentaires violentes.
e) La douleur d’une carie non compliquée relève avant tout d’un traitement par paracétamol (associé si besoin au tramadol ou à la codéine) dans l’attente de soins locaux.
5. L’artériopathie chronique oblitérante des membres inférieurs expose à de vives douleurs musculaires à type de crampes survenant à l’effort voire au repos si la maladie est évoluée.
a) L’arrêt d’un tabagisme éventuel compte au nombre des mesures antalgiques.
b) La pratique d’un exercice physique régulier est bénéfique sur la douleur.
c) La prescription d’un antiagrégant plaquettaire diminue la douleur à l’effort.
d) La douleur de l’artériopathie ne doit pas être traitée par un opiacé
e) La douleur de l’artériopathie est soulagée par l’administration d’un AINS.
Réponses :
1. a) Non. b) Non (4 g/j si douleurs intenses). c) Oui. d) Non. e) Oui, avec augmentation du risque hémorragique (si pris à 4 g/j pendant au moins 4 jours).
2. a) Non. b) Oui. c) Oui. d) Oui. e) Oui.
3. a) Non. b) Oui. c) Non. d) Oui. e) Non.
4. a) Non, il s’agit de douleurs de déafférentiation ou « fantômes ». b) Non. c) Oui. d) Oui, pour les douleurs de déafférentiation. e) Oui.
5. a) Oui, il s’impose. b) Oui. c) Oui. d) Non, au contraire : elle peut relever de la prescription d’un opiacé si la douleur persiste au repos. e) Non.
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