Que puis-je espérer du traitement de fond contre la migraine que vient de me prescrire mon médecin
?
L’objectif est de réduire la fréquence des crises d’au moins 50 % ainsi que leur durée.
Cela peut valoir aussi la peine de l’essayer en cas de crises peu fréquentes mais longues, sévères ou répondant mal aux traitements de la crise.
S’il ne s’agit donc pas d’une guérison, l’amélioration peut être néanmoins considérable.
Ma femme, qui est pourtant très gênée par sa migraine, ne se traite pas correctement. Que risque-t-elle ?
D’abord et surtout l’installation d’une migraine chronique, définie par plus de 15 jours de crise par mois pendant au moins 3 mois, ce qui peut altérer considérablement sa qualité de vie en la gênant dans ses activités professionnelles, familiales et sociales. Alors qu’il existe des traitements efficaces.
D’autre part, un état de mal migraineux, qui correspond à une crise durant plus de 72 heures, soit 3 jours d’affilée, peut survenir de manière imprévisible ou dans un contexte d’abus d’antalgiques.
On peut encore citer l’infarctus migraineux et des crises d’épilepsie.
En complément des médicaments peut-on faire autres choses contre la migraine ?
Oui et les principaux facteurs déclenchant des crises doivent être recherchés et, si possible, éliminés ou combattus.
On conseille ainsi habituellement d’éviter le stress, le surmenage, les émotions et le jeûne et de dormir suffisamment mais sans trop (la grasse matinée, notamment celle du week-end, n’est pas obligatoirement une bonne chose chez le migraineux). Également de s’abstenir de consommer du chocolat, du champagne et une trop grande quantité d’alcool. On recommande aussi de fuir le bruit intense ainsi que les odeurs et les lumières fortes.
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