Identifier les facteurs de risques
La maladie arthrosique est un processus pathologique dû à :
- La fragilité du cartilage ;
- Des séquelles de traumatismes (fracture articulaire, entorse mal soignée, luxation…) ;
- L’âge, après 65 ans ;
- L’hérédité ;
- Des troubles métaboliques liés à un diabète ou l’obésité ;
- Un excès de pression dû à une surcharge pondérale, au port fréquent de charges lourdes, une activité physique intense ou mal contrôlée ;
- Certaines pathologies articulaires : chondrocalcinose, ostéonécrose ou polyarthrite rhumatoïde.
Lutter contre l’obésité
La perte de poids permet de diminuer les contraintes articulaires et de maximiser les chances de réussite d’une pose de prothèse.
Le but est de réduire progressivement le poids d’au moins 5 % par rapport au poids initial.
Le pharmacien accompagne les patients arthrosiques en proposant des pesées régulières ainsi que des entretiens diététiques où seront rappelées certaines règles dont le respect des horaires de repas et la suppression du grignotage.
Les personnes avec un IMC supérieur à 40 doivent être orientées vers un nutritionniste.
Côté nutrition
Un régime efficace repose sur une alimentation équilibrée et diversifiée.
Grâce à leur teneur en minéraux, vitamines et antioxydants, 8 à 10 portions journalières en fruits et légumes sont recommandées, en maintenant les apports en céréales et protéines.
En revanche, les graisses saturées, le sucre et le sel sont à limiter. Les acides gras oméga 3, luttant contre l’inflammation, doivent être privilégiés : noix, graines de lin, huile de colza, poissons gras (sardine, saumon, maquereau). Attention, les compléments alimentaires composés en acides gras oméga-3 et en acide gamma-linolénique ne doivent pas être associés aux traitements fluidifiants le sang. L’huile d’olive peut également être utilisée. Les huiles de tournesol, de maïs et de pépins de raisin sont à éviter en raison de leur teneur en oméga-6, qui apportés en excès, sont responsables du processus inflammatoire.
Activité sportive
Associée avec le paracétamol, l’activité physique constitue un traitement de première intention de l’arthrose. Elle augmente l’effet des antalgiques, réduit la douleur (jusqu’à 36 %), améliore la stabilité, la mobilité des articulations, la force musculaire et ralentit l’évolution radiologique de la pathologie.
Les exercices d’aérobie, de musculation, de mobilisation articulaire sont conseillés ainsi que la pratique de la marche, du vélo et de la natation.
L’activité physique, si elle doit être régulière pour renforcer la musculature et décharger les articulations, ne doit pas être réalisée lors des poussées inflammatoires douloureuses. Les articulations doivent rester au repos pour stopper l’inflammation.
Kinésithérapie
3 objectifs de la kinésithérapie :
- Lutter contre les manifestations douloureuses
- Entretenir la mobilité articulaire et la mobilité musculaire
- Prévenir les mauvaises postures et favoriser l’économie des articulations.
Les exercices appris au cours des séances sont répétés par le patient à son domicile.
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