Au-delà du taux de LDL-c, d’autres facteurs de risque d’ischémie, coronarienne ou autre, variables selon l’âge et l’évolution culturelle, doivent également être pris en compte : hypertension artérielle, diabète, tabagisme, consommation d’alcool. À côté de ces facteurs essentiels - mais dont la prise en charge reste insuffisante -, il faut souligner la participation de l’obésité androïde, de l’hypothyroïdie, de l’hyperuricémie et de la sédentarité, des antécédents familiaux. Il faut ajouter à cette énumération les facteurs iatrogènes (pilule contraceptive, b-bloquants, corticoïdes, inhibiteurs des protéases virales, etc.), le stress, une infection (VHC, VHB, VIH), une pancréatite, etc.
Les formules d’évaluation du risque cardiovasculaire reposent sur l’appréciation des seuls facteurs de risque principaux : âge, sexe, pression artérielle, taux de LDL-c et de HDL-c, tabagisme, diabète. Elles permettent de hiérarchiser les sujets selon le risque. Il est généralement admis (équation de Framingham) que ce risque est élevé lorsque l’éventualité de développer un évènement coronarien aigu à dix ans est > 20 %.
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