Un peu de physiopathologie

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Publié le 17/01/2019
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La rhinopharyngite est une infection fréquente au cours de la saison froide. Elle est principalement causée par les rhinovirus, mais également par les coronavirus. La transmission interhumaine se fait par inhalation de micro-gouttelettes aériennes ou par contact avec un objet contaminé. L'incubation dure entre trois et quatre jours. La rhinopharyngite correspond à une inflammation de la sphère ORL, du nez à la gorge (du pharynx). La contamination des fosses nasales s'accompagne d'une hypersécrétion de mucus. Il en résulte une obstruction des voies nasales, et des douleurs à la déglutition. Une congestion tympanique peut être associée.

Le rhume évolue en deux temps. L'écoulement clair observé au début laisse place à un écoulement purulent. Les symptômes régressent spontanément en trois ou quatre jours. Le rhume peut évoluer en sinusite ou en otite, ou en surinfection bactérienne nécessitant un traitement antibiotique. Il n'est pas rare d'être plusieurs fois enrhumé au cours de l'hiver.

Entre rhume et grippe : l'état grippal

Si le rhume n'est pas grave, comme toute infection il affaiblit l'organisme. C'est un point commun avec la grippe ou l'état grippal. Ce dernier se manifeste par la symptomatologie de la grippe, mais avec une sévérité moindre. La fièvre est modérée, plutôt 38 que 40°C ; elle est associée à des frissons, des douleurs dans les membres, et des maux de tête. D'un point de vue virologique, il peut s'agir d'une grippe atténuée, soit grâce à la vaccination soit du fait d'une immunité efficace. L'état grippal peut aussi résulter de la contamination par d'autres virus, notamment les adénovirus ou les rhinovirus.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3487