Galénique

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Publié le 09/05/2014

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Les principales préparations ophtalmiques sont les solutions pour lavage ophtalmique, les collyres, les préparations ophtalmiques semi-solides et les inserts.

Il s’agit de préparations stériles (stérilité requise pour assurer la sécurité microbiologique de la préparation et la stabilité du principe actif) destinées à être appliquées sur le globe oculaire et/ou les conjonctives ou encore à être introduites dans le sac conjonctival.

- Collyres : il s’agit de solutions, émulsions ou suspensions, aqueuses ou huileuses, existant sous des présentations multidoses ou unidoses. L’isotonie est un facteur important de confort de l’œil : la tonicité des larmes est voisine d’une solution de chlorure de sodium à 0,9 % et l’œil tolère mieux les solutions hypertoniques qu’hypotoniques. L’incorporation d’agents viscosifiants (polymères bioadhésifs, dérivés cellulosiques, acide hyaluronique…) permet d’augmenter le temps de résidence dans le sac conjonctival (formes LP) et donc de diminuer le nombre d’instillations.

- Solutions pour lavage ophtalmique : ce sont des solutions stériles destinées à rincer, à laver les yeux ou à imbiber des compresses oculaires.

- Préparations semi-solides : il s’agit de pommades ou gels, qui prolongent le contact des principes actifs avec les tissus oculaires externes et exercent donc des effets plus durables que dans le cas des collyres. Les pommades ophtalmiques présentent une meilleure conservation, mais l’inconvénient d’une application plus malaisée ainsi que de brouiller la vision (raison pour laquelle on les applique de préférence la nuit). Les gels étant transparents gênent moins la vision.

- Inserts : ce sont des préparations solides ou semi-solides stériles, à libération prolongée, destinées à être insérées dans le sac conjonctival. Ils sont en général constitués d’un réservoir de principe actif incorporé dans une matrice ou entouré d’une membrane contrôlant la vitesse de libération de celui-ci. L’absence de conservateur leur confère une meilleure tolérance de ce point de vue, mais ils ne sont pas toujours bien acceptés.