Au cours de la vie, certaines périodes exigent des apports nutritionnels plus importants. C'est le cas de la gestation, de la croissance, d'une convalescence ou à l'occasion d'une épreuve physique.
Gestation, lactation et croissance
Chez le chien et le chat, la gestation dure environ deux mois. Les besoins nutritionnels s'accroissent au cours des semaines et atteignent leur maximum dans la dernière période de la gestation, où la croissance fœtale est rapide. Cela impose d'augmenter la ration alimentaire, avec un apport protéique et calcique plus important. Le calcium est utilisé pour la fabrication du squelette des chiots et des chatons. Un apport important de calcium (et de phosphore) doit être maintenu au cours de la lactation, pour prévenir notamment les crises de tétanie. Ce phénomène peut entraîner la mort de l'animal.
La croissance est plus ou moins longue selon les animaux et les races. Chez le chien, elle dure environ quatorze mois. Chez le chat, elle est estimée à 6 mois. Les apports nutritionnels doivent être suffisants pour assurer le développement osseux et musculaire. Certaines races multiplient leur poids par 100 en quelques semaines seulement. On comprend alors que d'éventuelles carences peuvent avoir des conséquences fâcheuses à l'âge adulte. Les besoins en calcium et en vitamine D sont importants pour assurer la minéralisation osseuse.
Les méfaits de l'âge
L'espérance de vie des animaux domestiques tend à augmenter, pour le plus grand bonheur des maîtres. Mais cette bonne nouvelle a pour corollaire une augmentation des troubles liés à l'âge, arthrose en tête. Cette affection toucherait 20 % de la population canine. Les animaux de grande taille sont particulièrement prédisposés. L'arthrose se caractérise par une dégradation progressive du cartilage des articulations. Elle se traduit par une grande difficulté de déplacement et des douleurs. L'atteinte est irréversible mais une prise en charge précoce permet de ralentir son évolution.
L'âge expose à d'autres soucis, dont les crises d'urée et les troubles hépatiques. Cela nécessite d'adapter l'alimentation, c'est-à-dire d'utiliser des aliments moins énergétiques. Des apports plus faibles en protéines permettent de limiter les crises d'urée et les problèmes rénaux. Pour améliorer le transit, les fibres sont recommandées. Enfin, la baisse d'appétit peut être compensée par un apport accru en vitamines.
Beau poil et belles dents !
Outre l'aspect esthétique, le pelage des animaux protège contre les agressions extérieures. Il évolue au fil des saisons pour permettre à l'animal de s'adapter à son environnement, notamment aux changements de température. Si la mue est continuelle, on considère que le phénomène s'accentue au printemps et à l'automne. Le pelage est aussi un bon indicateur de la santé de l'animal. Un poil terne, cassant, ou une dépilation anormale peuvent être les signes d'une carence nutritionnelle ou d'une dermatose comme la gale ou la teigne. Un apport correct en vitamines (A et E notamment) et en acides gras essentiels associés à des traitements préventifs réguliers contre les parasites externes permet de préserver le pelage.
La carence vitaminique a aussi des conséquences sur la dentition. Une carence en vitamine A diminue la résistance de la gencive tandis que le manque de vitamine C favorise les inflammations.
La chasse est ouverte
D'autres périodes, ponctuelles mais récurrentes, requièrent une adaptation des apports alimentaires et nutritionnels. Une activité physique intensive, comme c'est le cas en période de chasse ou d'épreuve sportive, impose une alimentation plus énergétique, riche en protéines et en vitamines. Cela permet de prévenir l'épuisement de l'animal et de faciliter sa récupération.
Gestation, lactation et croissance
Chez le chien et le chat, la gestation dure environ deux mois. Les besoins nutritionnels s'accroissent au cours des semaines et atteignent leur maximum dans la dernière période de la gestation, où la croissance fœtale est rapide. Cela impose d'augmenter la ration alimentaire, avec un apport protéique et calcique plus important. Le calcium est utilisé pour la fabrication du squelette des chiots et des chatons. Un apport important de calcium (et de phosphore) doit être maintenu au cours de la lactation, pour prévenir notamment les crises de tétanie. Ce phénomène peut entraîner la mort de l'animal.
La croissance est plus ou moins longue selon les animaux et les races. Chez le chien, elle dure environ quatorze mois. Chez le chat, elle est estimée à 6 mois. Les apports nutritionnels doivent être suffisants pour assurer le développement osseux et musculaire. Certaines races multiplient leur poids par 100 en quelques semaines seulement. On comprend alors que d'éventuelles carences peuvent avoir des conséquences fâcheuses à l'âge adulte. Les besoins en calcium et en vitamine D sont importants pour assurer la minéralisation osseuse.
Les méfaits de l'âge
L'espérance de vie des animaux domestiques tend à augmenter, pour le plus grand bonheur des maîtres. Mais cette bonne nouvelle a pour corollaire une augmentation des troubles liés à l'âge, arthrose en tête. Cette affection toucherait 20 % de la population canine. Les animaux de grande taille sont particulièrement prédisposés. L'arthrose se caractérise par une dégradation progressive du cartilage des articulations. Elle se traduit par une grande difficulté de déplacement et des douleurs. L'atteinte est irréversible mais une prise en charge précoce permet de ralentir son évolution.
L'âge expose à d'autres soucis, dont les crises d'urée et les troubles hépatiques. Cela nécessite d'adapter l'alimentation, c'est-à-dire d'utiliser des aliments moins énergétiques. Des apports plus faibles en protéines permettent de limiter les crises d'urée et les problèmes rénaux. Pour améliorer le transit, les fibres sont recommandées. Enfin, la baisse d'appétit peut être compensée par un apport accru en vitamines.
Beau poil et belles dents !
Outre l'aspect esthétique, le pelage des animaux protège contre les agressions extérieures. Il évolue au fil des saisons pour permettre à l'animal de s'adapter à son environnement, notamment aux changements de température. Si la mue est continuelle, on considère que le phénomène s'accentue au printemps et à l'automne. Le pelage est aussi un bon indicateur de la santé de l'animal. Un poil terne, cassant, ou une dépilation anormale peuvent être les signes d'une carence nutritionnelle ou d'une dermatose comme la gale ou la teigne. Un apport correct en vitamines (A et E notamment) et en acides gras essentiels associés à des traitements préventifs réguliers contre les parasites externes permet de préserver le pelage.
La carence vitaminique a aussi des conséquences sur la dentition. Une carence en vitamine A diminue la résistance de la gencive tandis que le manque de vitamine C favorise les inflammations.
La chasse est ouverte
D'autres périodes, ponctuelles mais récurrentes, requièrent une adaptation des apports alimentaires et nutritionnels. Une activité physique intensive, comme c'est le cas en période de chasse ou d'épreuve sportive, impose une alimentation plus énergétique, riche en protéines et en vitamines. Cela permet de prévenir l'épuisement de l'animal et de faciliter sa récupération.
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