Professeur à l'université de Strasbourg (droits et systémiques en santé), EUCOR, Francis Megerlin interroge le terme de « petites officines ». Il invite à aborder, au-delà du concept de taille critique, la capacité de ces pharmacies à faire face aux enjeux de santé publique et aux évolutions du métier, en termes de missions et services.
L'économiste de la santé estime ainsi que cette approche fait apparaître des effets de seuils et peut ainsi déboucher davantage sur une approche par défaut que par dessein. Le terme de « petites officines » se trouve ainsi questionné à l'intersection de critères multiples. Parmi eux, le potentiel de ces structures à engendrer de la création de valeurs en développant leurs champs de compétence et en tenant compte de « l'intelligence du bain social du patient que détient le pharmacien ». En tout état de cause, plutôt que d'être réduite à un seul chiffre, la définition de la taille doit être appréhendée sous de multiples aspects : surface financière, exposition aux risques, valeurs des actifs, capacité d'investissement, mais aussi bassin de chalandise, ainsi que compétences et qualification de son équipe.
D'après une conférence Interfimo
En investissant dans la parapharmacie
Amazon met un pied sur le marché italien
À l’Académie de pharmacie
L’avenir des services en pharmacie
En Normandie
Soutenus par leur maire, deux pharmaciens créent un cabinet médical
Retard des négociations, fermetures, pénuries…
Excédés, les pharmaciens envisagent de faire grève le 30 mai