Janvier-Février

Publié le 26/12/2017

Bilan

JANVIER. Cacophonie

L’année démarre fort avec l’annonce d’une journée d’action générale de la profession pour le 26 janvier. Ligués dans l’organisation de cette journée, l’USPO et les groupements entendent faire front à quelques semaines des négociations conventionnelles. « Prématuré ! », s’écrie la FSPF qui préfère garder des moyens de pression en cas d’échec. La cacophonie se poursuivra jusqu’au jour J qui rassemblera finalement plusieurs milliers de pharmaciens manifestants dans l’Hexagone.

La première crise sanitaire d’une année qui en comptera plusieurs concentre l’attention des autorités et du grand public sur l’Uvestérol D, ou plutôt sur son mode d’administration, la pipette mise sur la sellette après le décès d’un nouveau-né en décembre 2016.

Autre alerte sanitaire, l’épidémie de grippe qui cause des ravages dans un EHPAD lyonnais et provoque 17 décès. Ce drame fait à nouveau resurgir l’utilité de la vaccination à l’officine.

FÉVRIER. Vers l'honoraire

Très attendues par la profession, les bonnes pratiques de dispensation (BPD) entrent en vigueur le 1er février. Et comblent une lacune, celle de l’encadrement de la dispensation sur les sites de ventes en ligne.

Le Conseil d’État donne six mois au ministère de la Santé pour rendre disponible un vaccin ne contenant que les trois valences obligatoires (diphtérie, tétanos, poliomyélite). Cette décision juridique ne règle en rien le problème de fond. Ni les ruptures de stock qui continuent d’entamer la confiance des Français. Mais elle ravive le front entre anti et pro vaccins. Une bataille qui se poursuivra tout au long de l’année

Autre combat, celui que les syndicats vont livrer à partir du 22 février à l’assurance maladie au sein des négociations conventionnelles. Leur objectif commun ? Compenser les baisses de prix en instaurant une rémunération à l’ordonnance et le paiement de nouvelles missions.