Suite aux nombreux appels des associations de patients atteints de maladie de Lyme, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a décidé de lancer en septembre prochain un plan d’action national contre cette maladie qui touche près de 27 000 personnes par an.
Il s’agit de renforcer l’information, la détection et la prévention face à cette forme de borréliose résultant de piqûres de tiques, elles-mêmes infectées par le spirochète du genre Borrelia. Les signes cliniques dans la phase précoce (érythème migrant apparaissant entre trois et trente jours après la piqûre de tique parfois accompagné de courbatures, de malaise général et de fatigue) et le déroulement de la maladie restent en effet mal connus du grand public et parfois même des professionnels de santé.
L’efficacité de la détection de cette forme de borréliose a été souvent mise en cause par les associations de patients qui accusent certains tests de manquer de fiabilité. Par conséquent, le ministère informe qu’une évaluation des tests de dépistage a été conduite par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Par ailleurs, de nouvelles recherches ont été engagées par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et l’Alliance des sciences du vivant (Aviesan). Enfin, la Haute Autorité de santé (HAS) est invitée à mettre à jour ses recommandations sur le traitement des formes avancées de la maladie.
En attendant, de nombreuses informations et des recommandations en antibiothérapie pour le traitement de la phase précoce sont disponibles à l'intention des professionnels de santé sur le site de Santé publique France, la nouvelle agence nationale de santé publique.
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