Le rôle du médecin généraliste est essentiel dans la prise en charge de l’AVC, particulièrement en préhospitalier. Non seulement pour les premiers soins mais aussi en amont pour le dépistage des personnes à risque et leur traitement avant et après la survenue d’un AVC.
Un cas particulier est représenté par une fluctuation de l’intensité des symptômes. Il faut en évaluer la fréquence.
Il est essentiel de rechercher des antécédents d’accidents ischémiques transitoires ou AIT, dont les signes sont identiques à ceux d’un AVC, mais qui régressent complètement en quelques heures (en pratique, le plus souvent en moins de 30 minutes), sans laisser de traces à l’examen IRM. En effet, ils sont considérés comme des AVC à minima présentant la même gravité qu’un AVC typique, quant à lui irréversible.
Il faut les considérer comme un signal d’alarme à ne surtout pas négliger : environ 30 % des personnes ayant fait un AIT et non traitées feront un AVC.
Un enjeu extrêmement important est de diminuer le risque de récidive, très élevé en cas d’AVC ischémique, de l’ordre de 30 à 40 % dans les 5 ans qui suivent.
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