Identifiée par le groupement comme l’un des moteurs essentiels de la mutation de la profession, la nouvelle génération de pharmaciens fait l’objet de la quatrième édition des grands dossiers Giphar. Fondé sur un état des lieux de la profession et les interventions d’experts en finance, marketing, stratégie et management, ce dossier se veut un outil de réflexion pour les jeunes diplômés et les étudiants. À la satisfaction du groupement, la génération montante est enthousiaste d’embrasser une profession qu’elle n’a pourtant pas toujours élue en premier choix depuis la réforme des études de santé. « À la fin de leurs études, ils sont fiers et heureux d’être pharmaciens et ont de fortes convictions sur leur avenir professionnel », se félicite Lætitia Hible, présidente nationale Giphar. Ces jeunes ont un idéal de leur métier plus proche de celui de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) et des nouvelles missions, que celui du « vendeur de boîte ». Pour autant, ils ont des visions réalistes sur les conditions d’exercice, estiment que les petites officines n’ont pas d’avenir et ne peuvent concevoir de s’installer seul. Enfin, l’adhésion à un groupement représente pour eux une plus-value indéniable, sinon l’aide indispensable à leur titularisation.
Dans sa réflexion sur les évolutions de la profession, Giphar se trouve en phase avec les aspirations de cette génération montante. Le groupement qui, comme l’ensemble de la profession, verra la moitié de son réseau partir à la retraite dans les dix ans, a conscience de la nécessité de peaufiner les dispositifs d’accompagnement des jeunes et de convaincre leurs aînés de recruter leurs adjoints non plus seulement comme « diplômes obligatoires », mais surtout comme associés potentiels.
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