Selon les autorités de santé européennes, l’acétate de glatiramère peut provoquer un choc anaphylactique des mois, voire des années, après l’instauration du traitement. Des rappels sont à effectuer au comptoir.
L'acétate de glatiramère (Copaxone et génériques), indiqué dans le traitement des formes rémittentes de sclérose en plaques (SEP), peut provoquer des réactions anaphylactiques survenant rapidement après l’administration, y compris chez un patient recevant de façon régulière le traitement depuis des mois, voire des années, a alerté mi-juillet l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM). Selon le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA), des décès ont été rapportés.
Un courrier du 19 août adressé aux professionnels de santé rappelle qu’il est important d’expliquer aux patients et/ou à leurs aidants, même chez un patient qui a toujours toléré son médicament, les signes et les symptômes des réactions anaphylactiques, compte tenu de la possibilité d’auto-administration à domicile et de la gravité des signes. D’autant que les symptômes initiaux des réactions anaphylactiques peuvent se confondre pour certains avec ceux des réactions post-injection, retardant donc potentiellement l’identification d'une réaction anaphylactique.
En cas de réaction anaphylactique, contacter immédiatement un service médical d’urgences (SAMU…).
Les réactions anaphylactiques sont peu fréquentes (≥1/1 000 à < 1/100) avec le dosage 20 mg/ml et le dosage 40 mg/ml, selon les laboratoires Teva et Viatrix, qui commercialisent les médicaments.
Les notices seront toutes actualisées. Si une réaction anaphylactique survient, le traitement par acétate de glatiramère doit être interrompu.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Gestion comptable
Fidéliser sa clientèle ? Oui, mais pas à n’importe quel prix
Portrait
Jérémie Kneubuhl : le pharmacien aux 50 millions de clics