L’épidémie de Covid-19 a mis en lumière le diagnostic biologique à travers l’explosion du dépistage du coronavirus. Une enquête menée par OpinionWay pour Roche Diagnostics France en octobre 2021 révèle l’intérêt croissant des Français pour les tests.
Leader du diagnostic en France, Roche Diagnostics France s’est penché sur la vision des Français quant à cette discipline jusque-là discrète et largement mise en avant par la pandémie. Un tiers des 1 003 répondants déclare avoir pris conscience du rôle du diagnostic biologique depuis la crise du Covid-19 et 90 % d’entre eux ressentent l’importance des tests dans leur parcours de soins. Le laboratoire rappelle la répartition de leur utilisation : 54 % dans la prévention (déterminer des facteurs de risques), 45 % dans le dépistage (identifier une maladie), 38 % dans le diagnostic d’une pathologie, 31 % dans le suivi d’une maladie, 22 % dans le contrôle de l’efficacité d’un traitement et 7 % pour anticiper l’administration d’un traitement.
Enclins à se faire davantage tester, 84 % des Français disent être intéressés par le fait de savoir s’ils sont à risque ou non de développer certaines pathologies, comme un cancer (52 %) ou une maladie cardiovasculaire (25 %). 63 % des répondants connaissent le dépistage du cancer par l’identification de marqueurs tumoraux mais seuls 15 % l’ont déjà fait (22 % des 65 ans et plus). De même, 54 % des Français connaissent le dépistage des marqueurs cardiaques (NT-proBNP, troponine) mais seulement 16 % l’ont réalisé (19 % des 65 ans et plus).
Roche Diagnostic souligne par ailleurs qu’il est « encore nécessaire d’améliorer la sensibilisation aux modalités de dépistage disponibles pour d’autres maladies comme l’hépatite C, l’hépatite B ou le VIH ». En effet, l’enquête montre que 58 % des Français de plus de 18 ans n’ont jamais réalisé un tel dépistage. Les 18-24 ans se révèlent être particulièrement demandeurs d’informations sur ces maladies et indiquent privilégier le canal des réseaux sociaux pour s’informer. Pour l’ensemble de la population, le meilleur canal de diffusion de ces informations est sans conteste le médecin généraliste (70 %), loin devant les campagnes de sensibilisation (27 %), les laboratoires de biologie médicale (21 %) et les pharmaciens (15 %).
« Les Français ont aujourd’hui globalement compris le rôle capital que joue le diagnostic dans leur parcours de soins et la pandémie de Covid-19 a indéniablement accéléré cette prise de conscience. Cependant, comme l’étude le montre, il est indispensable de continuer à faire de la pédagogie sur les différentes pathologies, leurs caractéristiques, les risques et solutions de diagnostic associées pour intégrer la prévention dans la routine santé des Français », conclut Mark Osewold, président de Roche Diagnostics France.
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