Le diagnostic est essentiellement clinique mais existe-t-il des diagnostics différentiels ?
Chez le nourrisson, il faut écarter la gale et les dermites du siège. Chez l’adulte, il faut suspecter un lymphome cutané et écarter un psoriasis, une dermite séborrhéique ou un eczéma de contact. Des tests type prick-tests, patch-tests ou le dosage des IgE sériques spécifiques peuvent être entrepris pour cibler davantage la prise en charge (régime alimentaire d’éviction en particulier).
Quand rechercher des allergènes de contact ?
La recherche est souhaitable pour tout eczéma persistant. Tous âges confondus, l’allergie de contact intervient dans 40 % des cas de DA localisée mais il ne faut pas la confondre avec un eczéma de contact qui peut cependant s’y rajouter. Dans ce cas, les lésions sont localisées à l’endroit même du contact avec l’allergène. La suppression de ces contacts suffit souvent à mieux contrôler les poussées.
Quelle est la fréquence de l’allergie alimentaire ?
Elle est presque toujours présente dans les formes sévères de DA, à la différence des formes modérées ou mineures qui sont plutôt entretenues par des facteurs de contact. Si l’élimination des allergènes alimentaires est précoce, on peut espérer une involution progressive de l’allergie dans des délais de un à six ans, selon l’origine en cause. En prévention, chez un nourrisson né de parents atopiques, il faut privilégier l’allaitement maternel ou un lait hypoallergénique dès le premier biberon.
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