Après trente ans de domination du marché des anticholestérolémiants par les statines, une nouvelle génération de médicaments fait son entrée. Sanofi et son partenaire américain Regeneron viennent de récolter parallèlement deux avis positifs pour le Praluent (alirocumab), un anticorps monoclonal expérimental entièrement humanisé ciblant la pro protéine convertase subtilisine/kéxine de type 9 (PCSK9).
Après avoir rendu un avis favorable en juin dernier, l’agence américaine du médicament (FDA) vient de donner son aval pour son lancement sur le marché américain dès ce lundi. Simultanément, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’agence européenne des médicaments (EMA) a rendu un avis favorable et recommandé l’approbation de Praluent dans le traitement de l’hypercholestérolémie ou de la dyslipidémie mixte du patient adulte en complément d’un régime alimentaire, en association avec une statine, avec ou sans autres hypolipémiants.
Ce traitement qui consiste en l’administration d’injections sous-cutanées de 75 mg ou de 150 mg toutes les deux semaines, ouvre une nouvelle voie pour les patients qui, en dépit de traitements par statines, « ne parviennent pas à atteindre leur taux cible de cholestérol LDL », souligne le Dr Elias Zerhouni, président de la R & D de Sanofi. Praluent est également indiqué, comme le recommande le CHMP, chez les patients intolérants aux statines ou pour lesquels les statines sont contre-indiquées. La Commission européenne devrait rendre une décision définitive sur la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans l’Union européenne à la fin du mois de septembre.
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