Le système immunitaire est l’ensemble de moyens de défense de l'organisme contre les agressions extérieures. La première barrière est la barrière physique constituée par la peau et les muqueuses, qui sont renforcées par les cils, poils, sécrétions et la flore ou microbiote qui empêche l’adhésion des organismes pathogènes.
Puis vient l’immunité innée qui consiste à éliminer rapidement et non spécifiquement des micro-organismes pathogènes : les mastocytes produisent des médiateurs chimiques à l’origine de l’inflammation et de la phagocytose (via une reconnaissance de motifs bactériens). Les lymphocytes natural killer (NK) sont également stimulés pour éliminer les molécules du non-soi.
L’immunité adaptative vient dans un second temps : elle est plus lente à mettre en œuvre et elle est spécifique : après un contact avec un antigène ou un micro-organisme, le système immunitaire répond en produisant des anticorps protecteurs (IgG, IgA) par les lymphocytes B et en activant des cellules T CD4+ ou CD8+. Cette immunité spécifique peut être locale pour la protection des muqueuses (IgA), ou périphérique (IgG) pour une réponse plus générale de l’organisme.
La flore intestinale désigne toutes les populations de micro-organismes présents dans l’intestin.
La flore dominante, qui contribue le plus efficacement aux fonctionnalités de l’écosystème intestinal, est celle qui représente 1 % ou plus de la flore totale. C’est celle qui est la plus stable par rapport à la flore sous-dominante.
Les bifidobactéries sont des bactéries anaérobies présentes dans la flore dominante du nourrisson et inconstamment dans la flore dominante de l’adulte.
Un effet bifidogène est un effet augmentant le niveau de population et/ou l’activité des bifidobactéries totales au sein de la flore colique et/ou fécale. Il peut être induit par un prébiotique ou par un probiotique.
Les lactobacilles représentent un genre bactérien comprenant plusieurs espèces telles que L. acidophilus, L. johnsonii, L. casei, L. rhamnosus, L. bulgaricus.
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont consommés en quantités adéquates, produisent un bénéfice pour la santé de l’hôte. On trouve par exemple parmi les bactéries probiotiques Lactobacillus sp, Bifidobacterium sp, ou encore Streptococcus sp, et parmi les levures Saccharomyces boulardii. L’appellation probiotique ne peut être attribuée à un micro-organisme qu’après démonstration d’un effet bénéfique sur la physiologie de l’hôte ou sur la santé de l’hôte.
Les prébiotiques sont des ingrédients alimentaires non digestibles qui stimulent de manière sélective au niveau du côlon la multiplication ou l’activité d’un nombre limité de groupes bactériens susceptibles d’améliorer la santé de l’hôte. Ils comprennent l’inuline et les fructo-oligosaccharides (chaînes de fructose terminées par une unité de glucose).
Les symbiotiques sont des produits qui contiennent à la fois un probiotique et un prébiotique.
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