Cité à la fois harmonieuse et monumentale, Washington D.C. (District of Columbia, pour éviter la confusion avec l’État de Washington) est l’un des exemples les plus aboutis de ces villes néoclassiques d’Outre-Atlantique aux édifices « Greek Revival » inspirés de l’esprit et des fastes de la Grèce de Périclès.
Enclavée entre les États de Virginie et du Maryland, la ville de Washington, où les bâtiments officiels et les monuments tiennent une large place par rapport aux immeubles d’habitation, est totalement dépourvue de ces gratte-ciel si caractéristiques des métropoles nord-américaines. Aéré grâce à de larges avenues, le cœur de la ville est parsemé de nombreux parcs. Petit cocorico, cette cité si parfaitement homogène a été conçue d’après les plans de l’architecte et urbaniste français Pierre Charles l’Enfant, ingénieur militaire qui participa à la guerre d’Indépendance aux côtés des insurgés américains.
Près du National Mall, l’immense parc qui connecte la Maison-Blanche au Capitole, on trouve la plupart des bâtiments officiels et les musées dont la blancheur et les façades à frontons aux colonnes antiques donnent à la ville ses allures de nouvelle Athènes.
Autour du grand obélisque dédié au premier président des États-Unis, l’histoire est au rendez-vous : le Jefferson Memorial, le Lincoln Memorial, où la monumentale statue d’Abraham Lincoln pétrifie le visiteur de son regard sévère, le National World War II Memorial, le Vietnam Memorial ou celui dédié à la guerre oubliée, tout aussi meurtrière, de Corée
Outre la Bibliothèque du Congrès, la plus grande du monde avec ses quelque 29 millions de livres, les musées sont légion. La plupart, situés sur le National Mall, appartiennent à la Smithsonian Institution, comme l’American History, l’American Indian Museum ou le très populaire National Air and Space Museum, le plus visité des États-Unis. À voir absolument le New Museum (www.newmuseum.com), le musée le plus interactif du monde, où cinq siècles d’histoire de la presse rencontrent la technologie informatique de pointe.
On ne négligera pas pour autant une balade nostalgique à Georgetown, quartier résidentiel relié au centre-ville par un pont au-dessus du Potomac et dont le style tranche radicalement avec celui de la capitale. Maisons victoriennes et géorgiennes de bois et de briques rouges entourées de jardins fleuris, rangées de petits immeubles d’allures aristocratiques avec escaliers, pilastre et porche à colonnes, ruelles pavées, la cité respire le charme de la vieille Europe. Sur une colline dominant l’ensemble de la ville fédérale, trône majestueusement l’impressionnante cathédrale épiscopale protestante, joyau néogothique du XXe siècle, aux chapelles éclairées de magnifiques vitraux.
Chaud-froid islandais
La proposition de la Compagnie Icelandair d’un stopover en Islande pour une courte escale sur l’île, permet, outre de couper la traversée en deux (7 heures d’avion au total), de découvrir une partie de cette terre de « feu et de glace », où les paysages d’une somptueuse brutalité se mêlent à des merveilles de douceur et de beauté.
Première étape au sortir de l’aéroport, l’incontournable Blue Lagoon (www.bluelagoon.com), pour une baignade surréaliste dans les eaux chaudes et bleutées, riches en minéraux de toutes sortes, de cette gigantesque piscine naturelle creusée dans la lave, alimentée par les eaux brûlantes jaillies des profondeurs de la terre.
Relaxé, le corps remis à neuf par l’action bienfaisante des silices pures, qui, paraît-il donnent une seconde jeunesse aux plus vieilles peaux, on est en pleine forme pour explorer quelques-uns des plus beaux sites de l’île. Geysir et son spectaculaire geyser, qui jaillit avec une régularité de métronome en d’époustouflants jets de 35 m de haut. Gullfoss et sa « chute d’or », la plus belle cascade d’Islande. Et bien sûr Reykjavik, la capitale aux allures de petite ville de province, avec ses maisons de bois badigeonnées de couleurs acidulées, ses clochers d’églises pointus, ses parcs et son port de pêche. Le foisonnement de musées, galeries d’art, cinémas, restaurants (souvent excellents) et bars tempère la rudesse du climat. Nostalgie des viriles ripailles de leurs ancêtres vikings, les Islandais ont le sens la fête. Jeunes branchés au look improbable, barbus nordiques et walkyries à lourdes tresses d’or s’adonnent sans complexes aux soirées fortement arrosées jusqu’à l’aube.
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