Bien avant que Pierre Fabre ne lance Permixon, l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) était une affection clairement identifiée. Il s’agit d’une des maladies les plus communes chez les hommes : elle touche la moitié d'entre eux après 50 ans, et 90 % des plus de 80 ans. Chaque année, en France, selon la Haute Autorité de santé, 70 000 hommes se font opérer de cette pathologie, qui touche deux hommes sur trois dans le monde.
En plus de l’âge, le manque d’activité physique régulière, une alimentation trop riche en sucres et en matières grasses, ainsi que l’obésité sont plusieurs des facteurs aggravants qui démultiplient les risques d’être atteints d'HBP. Aujourd’hui, avec le vieillissement global de la population et la sédentarité, le traitement de cette pathologie est plus important que jamais.
Rappelons que l’HBP consiste en une croissance excessive et une inflammation de la prostate, entraînant des troubles urinaires et une augmentation des risques d’infection. Le malade éprouve des envies fréquentes et urgentes (jour et nuit), des difficultés à uriner rapidement (jet faible ou qui s'interrompt), avec des écoulements fréquents après miction, l’incapacité à réellement « vider » la vessie et un besoin d’aller aux toilettes bien plus fréquemment, notamment pendant la nuit, voire des incontinences. Si elle n’est pas mortelle, cette maladie impacte considérablement la qualité de vie des patients. C’est pour améliorer cette dernière que Permixon a été développé.
Une formule à part
Car dans les années 1980, l’HBP est encore mal traitée, généralement uniquement par chirurgie. Dans la majorité des cas, on se limitait alors à une simple surveillance des évolutions de la maladie, par un bilan annuel. En 1982, c’est donc au sein d'une offre de traitement particulièrement pauvre qu'arrive Permixon sur le marché.
Le médicament, qui bénéficie d’une AMM, est formulé à partir d’un extrait hexanique de la poudre végétale. Cette dernière est issue du broyage des drupes, les fruits du palmier nain de Floride (ou Serenoa repens). Il en résulte une composition complexe d'actifs naturels créés via un processus dont Pierre Fabre est le seul à maîtriser la technologie.
Permixon, qui se présente sous la forme de gélules de 160 mg à prendre pendant les repas, se distingue par ses 3 propriétés pharmacologiques : une action antiandrogénique, une action antiproliférative, et une action anti-inflammatoire. Ces 3 propriétés permettent à Permixon d’agir directement sur l’intégralité des mécanismes physiopathologiques de l’HBP en ralentissant son développement et en réduisant ses symptômes. Et ce avec une bien meilleure tolérance que les autres traitements.
Aujourd’hui encore, Permixon est le seul médicament qui agit sur l’inflammation prostatique, sans provoquer d’effet secondaire ou de troubles sexuels. Un paramètre très important dans le cadre de l’amélioration de la qualité de vie des patients, qui a été le point de départ de sa conception.
Une grande longévité
Cet aspect permet à Permixon de se distinguer dans l'arsenal thérapeutique de l'HBP. Notamment par rapport aux alphabloquants et aux traitements à base de dutastéride, apparus dans les années 1990, aux effets secondaires fréquents (baisse de la libido, troubles de l’érection, troubles de l’éjaculation, hypotension, risques cardiaques à long terme…). Le médicament n’a d’ailleurs pas changé de formule depuis sa création. Une longévité rare dans un secteur où les médicaments évoluent perpétuellement. Seul son format (comprimé, puis gélule) et son conditionnement (trimestriel, puis mensuel) ont changé.
Permixon est actuellement le premier produit du marché (21,5 % de parts de marché, dont 80,6 % du segment plantes), avec une croissance de + 10 %, malgré une concurrence toujours plus forte. Beaucoup ont affirmé avoir développé un bioéquivalent capable de substituer le Permixon, sans réel succès. La différence vient du fait que, là où Permixon contient un extrait de Serenoa repens obtenu avec un solvant hexanique, ses concurrents utilisent une méthode d'extraction au CO2 supercritique.
Prévenir pour mieux guérir
Le groupe Pierre Fabre a beaucoup investi dans la prévention de l'HBP ainsi que dans la formation des professionnels de santé sur ce sujet. L’entreprise lance régulièrement des campagnes de sensibilisation auprès du grand public (comme la campagne « #lestracasdenbas ») et organise des conférences et des Webinaires à l’intention des pharmaciens.
Le groupe est également, depuis 15 ans, partenaire officiel de l’association française d’urologie (AFU), et soutient de nombreux projets de recherche. Car si Permixon a été créé il y a longtemps, le combat pour la qualité de vie des victimes d'HBP continue toujours.
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