Jean-Luc Mélenchon a accueilli le jugement d'un tribunal correctionnel qui le condamne à trois mois de prison avec sursis en accusant à son tour le président Emmanuel Macron d'avoir monté contre lui ce « complot politique ». Riposte moins convaincante que les éléments dont disposaient les juges sur le cas Mélenchon, à savoir des vidéos où il menaçait les enquêteurs venus perquisitionner le siège de son parti. Il est pourtant en bonne compagnie avec Patrick Balkany qui, soupçonné de corruption, a demandé trois fois sa mise en liberté sans l'obtenir mais tient quand même à se présenter aux municipales du fond de sa cellule. Et avec le maire de Pau, François Bayrou, architecte de la loi sur la moralisation de la vie publique, mis en examen pour des emplois fictifs, ce qui fait de lui un cas exceptionnel de transgression. De sorte que M. Bayrou est confondu par l'application de ses propres principes, ceux qu'il n'a pas su respecter. Ou encore avec Marine Le Pen qui, elle aussi, finançait ses salariés avec l'argent de la Commission de Bruxelles, ville où ils ne mettaient pas les pieds. Il n'y en a pas un pour sauver l'autre, mais ils se déclarent tous victimes d'un acharnement anormal, sans noter qu'ils ont à peu près tout fait pour attirer sur eux les foudres de la justice.
Humeur
Quand passe la justice
Publié le 12/12/2019
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3565
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