Jacques Chirac était aussi jovial et bon vivant. On ne peut lui rendre hommage qu'en le citant. « Allons boire à nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent », a-t-il déclaré au Nouvel Obs en 1991. Il était capable du pire : « Mais qu'est-ce qu'elle veut cette ménagère ? (en parlant de Margaret Thatcher) Mes couilles sur un plateau ? » Je passerai vite sur « Un chef, c'est fait pour cheffer » et sur « Une histoire abracadabrantesque ». Je préfère « Les prévisions sont difficiles, surtout si elles concernent l'avenir » (1993) qui est d'autant plus drôle qu'on ne sait pas vraiment s'il l'a fait exprès. En 1997, bien qu'il fût président, il déclara : « J'apprécie plus le pain, le pâté et le saucisson que les limitations de vitesse ». Ce que Édouard Philippe aurait dû savoir. Plus sérieux, il a dit à Berlusconi en 2003 qu'« on n'exporte pas la démocratie dans un fourgon blindé », au sujet de l'intervention militaire américaine en Irak. On aura remarqué que son langage était plus libre avant 1995, année de son élection à la présidence de la République. Ce qui ne l'a pas empêché de dire, une fois à l'Élysée : « Quand les emmerdes arrivent, elles volent en escadrille ». J'espère que vous reconnaîtrez son bon sens et que vous trouverez, comme moi, que c'est une bonne façon de se souvenir de lui.
Dans votre bibliothèque
« Deux par deux »
« Notre Santé est en jeu »
Quelles solutions face au déclin du système de santé ?
Dans votre bibliothèque
« Le Bureau des affaires occultes », ou les débuts de la police scientifique
USA : frites, bière, donuts gratuits… contre vaccin